La Confrérie des Traducteurs

La cloche sonnait... Insupportable.
Ce type était insupportable.
- Il peut pas arrêter de faire le guignol, Tom ?
- Laisse tomber, il est... Intenable...
Capitaine et chevalier se concertèrent du regard.
Quelric avait eu raison.
- Ce n'est pas une blague ! Vociféra Paltir. Prenez vos armes ! L'ennemi est sur nous !
Une vague de stupeur déconcertée balaya l'assistance, se transformant bientôt en une folle agitation d'ordres, les chuintements feutrés des armes sortant de leur fourreaux, les bottes martelant le sol.
Le tavernier saisit une hache de bûcheron cachée sous son comptoir.
- Allez prévenir les autres villageois, qu'ils soient prêts à repousser l'ennemi. Lui ordonna Paltir.
L'homme s'inclina, et, traversants ses appartements, sortit de la taverne par l'arrière.
Le premier soldat, un vougier, sortit précipitamment de la taverne... Et s'effondra sur son seuil, un carreau venant le cueillir presque instantanément.
- Harnold ! S'écria son compagnon, qui le suivait de près.
Celui-ci, porté par la rage de voir son ami tué sous ses yeux, se jeta sur le premier ennemi en vue, et lui transperça la gorge de sa pique, avant que la sienne ne soit déchirée par un coup d'épée.

Une volée de carreaux incendiaires s'abattit sur les toits des chaumières, provoquant rapidement un incendie qui eut tôt fait de ravager le village tout entier.
La lumière du brasier éclaira alors le contingent :
Une cinquantaine d'hommes, équipés de piques et d'épées, protégés par des armures de cuir cloutées, arborant un lion cramoisi, et soutenus par une vingtaine d'arbalétriers. Leurs rangs ne comptaient pas d'officiers, il semblaient agir comme des hommes en maraude, mais dotés d'une organisation implacable.

Paltir pris la tête de ses dix-sept piétons encore en vie. L'archer, toujours niché dans le clocher, tirait fiévreusement, le capitaine mena la charge, épaulé par Quelric, qui le suivait de près.
L'ardeur héroïque de la vingtaine d'homme fut stoppée net par le claquement aigu des arbalètes.

La volée de carreaux eut raison de six soldats, et les survivants luttaient avec l'énergie du désespoir contre un ennemi sept fois plus nombreux.
Leur charge, rendue lamentable par leurs pertes, s'écrasa sur les rangs des Ansteriens.
La nuit résonnait des hurlements sinistres des hommes mourants, le cliquetis de l'acier, les claquements des arbalètes...

Les soldats de Paltir étaient certes braves, mais ivres.
Ils tombaient un par un, les fers de lance fouissant leurs entrailles, les lames traversant leur chair, la piqûre mortelle des carreaux les frappant de plein fouet.

Quelric peinait à alourdir la balance de leur côté, mais il était clair que la bataille était perdue.
Cependant, sa fougue n'avait aucun égale.
Tranchant, perçant, découpant la chair, sectionnant les cous et fendant les crânes.
Esquivant les piques, déviant les lames, bloquant les carreaux, il semblait intouchable...
Mais la bataille ne faisait que commencer, et pourtant, elle semblait déjà terminée.

Paltir avait été séparé de son compagnon épéiste, et il peinait à survivre, assailli de tout parts.
Voyant la situation de son camarade, Quelric tenta de lui prêter main forte.
Mais entre lui et Paltir se dressaient une vingtaine de piquiers fourbus par la violence du combat, et prêts à en découdre.
Il bloqua une pique, et la dévia de son bouclier, avant de charger son propriétaire.
Le jetant à terre d'un coup de bouclier, il para de justesse un coup d'épée et le rendit en un estoc qui eut raison de son adversaire.
Extirpant sa lame, il se décala pour esquiver une seconde pique, et brisa le nez de son adversaire d'un coup de coude caparaçonné, puis acheva le travail en le décapitant.
La mort failli le cueillir au moment où un soldat surgit dans son dos, et tenta de l'empaler sur sa lame...
Mais son élan fut stoppé net par l'archer, qui lui décocha une flèche en plein corps...

Du moins, dans l'épaule.
Le soldat hurla de douleur, alors que celui qui aurait dû être sa victime devint son assassin.
L'épée du chevalier rebondit sur le casque, mais le sonna considérablement... Cependant, aussi efficace fut sa protection, elle se révéla finalement inutile : La lame traversant l'oeil du soldat le démontra.
Un cri de guerre se fit entendre dans le village.
Le tavernier était là, et avec lui, toute la milice...

… Une trentaine de paysans armés de fourches, de pelles et de faux.
Mais ce fut suffisant pour remonter le moral des six derniers hommes debout, et qui, avec leurs défunts compagnons d'armes, avaient mis fin à la vie d'une vingtaine de soldats ennemis.
Exhortés par les survivants du premier assaut, ainsi que leur capitaine, la milice s'élança dans une contre-attaque furieuse.
- Ouvrez le champ !
L'ordre avait émané de la troupe Ansterienne.
Presque instantanément, les piquiers se replièrent derrière les arbalétriers... Qui firent feu.

Ce fut cette volée qui décida du cours de la bataille.
Les vingt carreaux fusèrent, plus mortels que jamais, et vinrent se ficher dans la chair des miliciens.
La moitié d'entre eux périrent.
Leur seul espoir de vaincre vola en éclat.
Paltir regarda, horrifié, les villageois décimés, la moitié des survivants fuyant un combat déjà perdu, et qui l'était avant même qu'il n'ai commencé.

Une deuxième volée...
Les derniers miliciens s'effondrèrent, et avec eux le tavernier et sa fille.
Les piquiers reprirent leurs positions : éliminant les dernières poches de résistance, constituées d'un capitaine vaincu, de quatre soldats essoufflés, et d'un chevalier implacable.
Submergés par la vague ennemie, les hommes ne purent rien faire contre leur sort.
A force de coups d'épée, Quelric tentait de se rapprocher de Paltir...
Éclat dans la nuit.
Une pointe s'éleva, et s'abattit dans le creux du genou du capitaine, qui hurla de douleur en tombant à genoux.
Un piquier se dévoila, derrière sa victime, impuissante.
- Paltir !
Le chevalier fonça vers son allié, écartant de l'épée ou de l'écu tout homme osant se dresser entre lui et le jeune noble.
Le sourire malfaisant du soldat s'élargit, alors qu'il levait sa pique...
Un autre hurlement, le capitaine s'effondra, agonisant, une lance transperçant son corps de part en part.
... Et disparut quand la lame acérée du chevalier le lui trancha.
Celui-ci s'agenouilla près de Paltir...
- Quelric... Balbutia le capitaine.
- Paltir... Je vais vous conduire à l'abri, je....
- Ne me mentez pas... Vous avez une quête. Un devoir. J'ai failli au mien, ne suivez pas mon exemple.
- Ne dites pas de telles choses, vous...
- Je serais un poids mort... Refusa t-il en lui sortant un lettre sa poche. Prenez ce pli, et portez-le à mon père. Il saura ce que cela signifie.
Le chevalier prit le message, et baissa la tête.
- Fuyez ! Vous n'avez pas beaucoup de temps !
En effet, la troupe était réduite à deux hommes... Sûrement pas assez pour perdre du temps en palabre.
- Votre mort ne sera pas vaine, Paltir.
Le capitaine eu un sourire... Apaisé.
- Merci, compagnon. Puisse les treize saints guider vos pas.
Le chevalier se releva...
Le détachement entier se jetait sur lui.
Il prit ses jambes à son coup, et fuit aussi vite que ses mollets le lui permettaient.
Rengainant son épée, il siffla longuement, et fortement.
Le pire ne pouvait pas être arrivé, Tonnerre...

… émergea d'entre deux bâtisses enflammées.
Apparemment, il avait été assez intelligent pour fuir le combat...
Son maître étant déjà loin devant lui, il galopa pour le rattraper.
Bientôt, chevalier et destrier furent à la même hauteur.
Quelric courut encore quelque temps, pour se préparer, et bondit sur son cheval, enfilant un pied dans l'étrier, puis se hissant sur la selle... Il ne put s'empêcher de jeter un regard en arrière... A une vingtaine de mètres, le carnage avait fait rage.

La lumière orangée, véritablement violente, du brasier ardent qu'était devenu le village éclairait la scène macabre, où, dans une boue maculée de sang, se mêlaient armes et cadavres.
Des cadavres, une bande en maraude qui n'aurait de cesse de ravager les environs, une troupe loyale, menée par un homme fier, fougueux -et mort-, massacrée, toute une population exterminée... Et une vingtaine d'arbalétriers faisant feu.

Le sifflement d'oiseaux de morts aux becs d'acier et aux corps de bois rappela à Quelric la présence du danger.
Celui-ci se courba sur sa monture, laissant plusieurs carreaux passer au-dessus ou à côté de lui.
La plupart de leurs frères vinrent se perdre dans la nuit, ou furent avalés par les bosquets bordant le village.
D'autre encore, bien plus près de leur but, rebondirent sur l'écu du chevalier, ou s'y brisèrent.
Une douleur aussi soudaine que violente le saisit.
De véritables ondes de souffrances se déversaient partout dans son corps, il retint un hurlement en le transformant en un grognement étouffé.

Il tourna le regard vers la source de cette peine... Son épaule droite. Un carreau y était planté.

Saignes, saignes, faible coeur
Que ce sang vicié emporte ma douleur
Qu'il coule plus encore que mes pleurs
Et qu'il s'écrase sur le sol de ma peur
Car ma blessure est pour sûr physique
L'esprit ne peut être aussi sadique.
Quand a-t'on déjà vu, en ce monde,
Une pensée si funeste, si immonde.

La sensation de tout avoir perdu
De voir son passé glorieux subitement révolu
Tous les efforts, les peines encourues
Se montrer vains, s'écraser sur nos espoirs déchus.
Amour, amour, oui, mais pourquoi ?
Pour voir son âme brisée une nouvelle fois ?
Se donner des ailes pour atteindre le trône des rois,
Qu'on se les brûle au plus haut, pour s'écraser au plus bas

Non, pas d'amour, et pas de réconfort
Seule une solitude aussi froide que la mort
Un simple écho dans la caverne de nos passions
Sans aucune réponse, se perdant au plus profond
D'un puits noir de haine, d'envies et de déceptions
Et dont l'abîme sombre ne nous laisse voir le fond.
Pas de rémission, et surtout pas de guérison
Dans nos rêves agonisants, nous nous enterrons

Que notre coeur tourmenté, ensanglanté
Ne puisse jamais revoir le jour, la lumière
La douce beauté d'un visage aimé
Que nos sentiments tombent en poussière
Que leurs vestiges pourrissent, puissent-ils se détruire.
Perdu dans les catacombes de mes souvenirs
J'erre, avec le cadavre entre mes mains
D'une passion morte-née, d'un élan trop soudain
Autrefois bourlingueur sans peur ni questionnement
Fonçant dans les pièges de mon propre envoûtement

Moi qui fut si confiant, me voilà réduit à néant
Gémissant, titubant, de pleurs inondant
Les dalles bancales de ce dédale infernal
Ce cachot où s'enferme le mal: L'amour en général
Où les âmes se perdent, en quête de réconfort
Pour finalement voir la seule issue: La Mort
Plus de chagrin, non, plus de douleur, le noir complet
Le silence, l'éternel bonheur. La délivrance, à n'en pas douter

Assis sur mon trône de cadavres, carbonisés,
Tout comme mon coeur s'est enflammé
Pour être éteint subitement, d'une phrase assassine
"J'aime quelqu'un." Les mots de la ruine,
Mon palais d'espoirs s'est effondré,
Ses trésors se sont envolés
Des milliers de mots et de baisers
Que je conservais pour l'être aimé
Quand une ombre m'a annoncé, souriant à pleines dents
"Vous vous êtes fourvoyé pour elle également."

Elle se rappela la première fois qu'elle était rentrée dans l'orphelinat, rien de tout cela lui paraissait logique. Pourquoi devait-elle aller dans un orphelinat alors que ses parents étaient encore la ? Était-ce pour la punir d'avoir été si méchante ? Ou parce que ses parents ne l'aimait plus ? Elle serra la main d'Elly un peu plus fort pour se retenir de pleurer. On lui avait demandé d'être forte. Le père d'Elly était la aussi. Elle se souvenait qu'en cet instant, elle n'avait pas peur de lui, elle savait qu'il la protégerais, qu'il était avec elle. Le ciel était encore sombre de la pluie qui venait de tomber, le sol aussi était sombre, et elle entendait encore des gouttes tomber. Ils avançaient en silence, les deux enfants et le père, a travers les rues vides de tout mouvements. Liou avait froid. Elle sentait le vend mordant sur sa peau. Elle portait un débardeur blanc et un pantalon turquoise. Elle jeta un regard sur sa sacoche, pour vérifier encore une fois qu'elle n'avait pas été oublier. C'était le père d'Elly qui la portait. C'était le seul bien qu'elle avait emporté. Avec sa plume, l'encre que lui avait offert le bibliothécaire, et son cousin violet. Ils arrivèrent devant l'orphelinat. Il était cerclé d'un muret en pierre, avec une double porte en fer décorée. Le père d'Elly poussa l'une des portes, qui s'ouvrit en grinçant. Liou observa ainsi le bâtiment en lui même. C'était un bâtiment en pierres grises, de deux étages, avec un toit fait de planche de bois. On apercevait les poutres des fondations a travers les mur. Il y avait deux fenêtres de chaque coté de la porte, puis les murs s'enfonçait jusqu'à deux ailes, plus petites que le reste du bâtiments. Ils avancèrent sur un chemin tracé par des pierre fines, tandis qu'une étendu d'herbe s’étendait de chaque coter, faisant le tour du bâtiment. La porte d'entrée était en bois sombre, sertie d'un heurtoir métallique en son centre. Son père fit frapper le heurtoir. Une fois. Deux fois. Il n'y eu aucun bruits. Le père d'Elly brisa le silence, prenant un ton qui contrastait avec son attitude.
- « Voila, on est arrivés. Ton nouveau chez toi. »
Il lui tendit sa sacoche, qu'elle pris des deux mains. Il essayait d'être rassurant. C'était mieux que rien. Elle aurait voulu lui dire merci, mais la porte s'ouvrit soudain, laissant place a une femme maigre, presque squelettique. Elle était vêtu d'une jupe sombre, qui lui allait jusqu'au genoux. Elle portait des collants sombres, des chaussures a talon et une chemise. Même son visage était maigre. Il ne lui manquait plus que les lunettes pour avoir l'air d'une secrétaire. D'une fausse secrétaire. Son regard passa sur le père d'Elly, puis sur Elly, puis enfin sur Liou. Elle pris la parole d'un ton rauque :
« Qui est-ce ?
Éléonore. Liou.
Éléonore comment ?
Éléonore Sarel. »
Et ce fut tout. Il ne dit pas son vrai nom. Il lui attribua le sien. Sans même une explication. Ce fut a cet instant qu'elle craqua. Les larmes envahirent ses yeux, glissant sur mes joues. Il n’eut même pas le temps de dire au revoir. Elle non plus. Elle la pris par l'épaule et l'amena a l'intérieur. Liou jeta un dernier regard a Elly par dessus son épaule, puis la porte se referma, les laissant a l'extérieur, et elle a l'intérieur.

Né au début du règne du Roi Liche, je vis sous la protection de mon père, fier guerrier de la horde. Il est le chef de notre clan. Avant que Thrall ne rallie la horde après la défaite contre les humains, je grandis en suivant les pas de mon père. Très jeune, il m'apprend le métier de minage, puis celui de la forge. Plus je grandis plus mon père me forme au combat. Il souhaite me voir devenir un grand guerrier qui protégerai notre peuple comme il l'eut fait jadis. Lorsque je suis enfin près a devenir un homme il me fait faire un long voyage à ses côtés afin de me faire découvrir le continent d'Azeroth. Mon père me fait découvrir tous les trésors cachés de ce monde, mais aussi les monstres puissant que nous combattons ensemble. Pour la plupart, nous sommes rapides, des membres ouverts au niveau des artère qui font agoniser le monstre lentement, le laissant se vider de son sang, et nous finissons par les décapiter. Les décapitations mon père me laisse les faire, il m'a montré comment le faire. Il faut un coup sec et rapide qui tranche net la tête qui roule a nos pieds. Les pauvres monstres que tous tuons perdent leur sang et leurs membres avant même de pouvoir riposter.

Cependant un jour, nous en rencontrons un qui était plus grand, plus gros, plus puissant. Mon père m'expliqua: "Voici le dernier de ton apprentissage, celui là tu le feras seul et je ne viendrai t'aider que si tu es en grande difficulté. Courage mon fils." Je m'engage donc dans le combat, je peine à toucher ce nouvel individu qui lui pare en rigolant. Ma fureur monte et je me sens pousser une force incontrôlable qui jaillit de mes entrailles. Je lance attaque sur attaque, le dernier recule et perd ça confiance extrême. Je finis enfin par le toucher puis j'arrive à lui percer un bras avec une de mes lames, le sang coule et rend ma fureur plus puissante. Je remonte le long su bras avec mon épées agrandissant le trou puis je met ma seconde épée en séparant le membre supérieur en deux. Un cri de douleur retenti si fort qu'il me fait tourner la tête pendant quelques secondes m'étourdissant. Une fois l'étourdissement partit, je reprends le combat, lui perçant l’abdomen et tournant ma lame dans ses entrailles les lui déchiquetant. Peu à peu je le voyait s'affaisser et je lui transperça enfin le cœur qui sortit dans son dos et je le laisse pour mort au milieu de sa tanière. Mon père me félicite et nous rentrons à la maison heureux, je peux sentir la fierté que mon père a pour moi lorsque nous expliquons et faisons le roman de notre fabuleuse aventure. Nous vivons heureux jusqu'au jour où un évènement vient nous obliger à quitter cette vie si paisible.

Thrall s'étant échappé d'un camps d'internement repris le contrôle de la horde et nous rallia à sa cause afin de détruire la race humaine et de reprendre les territoire qui appartiennent à la horde. Nous prenons donc la route de Durotar avec notre clan. Ce dernier est attaqué à maintes reprises par des bandits diminuant le nombre de notre groupe de voyage à chaque fois. Ces bandits ne sont pas de simples bandits, ce sont des maîtres d'art du camouflage, des être d'une rapidité qui savent magner les poisons qu'ils déposent au bout de leurs lames afin de nous faire perdre le contrôle de nous même avant de tenter de nous achever. Nous les combattons vaillamment, seulement au fur et à mesure du voyage nous perdons l'essentiel du clan, et à la frontière de Durotar, nous engageons un dernier combat avant d'arriver, cette fois ci, il sont beaucoup plus nous les maitrisons a nous quatre les derniers survivants, mais seulement je vois mon père tomber au combat, je laisse éclater ma fureur et démembre tous nos ennemis un à un avant de rejoindre mon père. Ses derniers mot sont: "Je suis fier de toi, toi le fils de la Horde, porte ses couleurs au combat et bas toi en guerrier jusqu'à ton dernier souffle." Je le tiens dans mes bras je ne peux pas le laisser, l'abandonner, c'est trop dur. Il m'a tout appris mais son sang me coule dessus depuis maintenant cinq minutes, c'est un cris de fureur qui s'échappe de mes entrailles, ce cri qui brise le cœur de toute personne se trouvant devant cette scène. Un de mes compagnons d'arme m'aide à me relever et après un dernier regard envers mon père, nous reprenons la route pour arriver enfin à Ogrimmar.

Nous trois les derniers survivants de notre clan arrivons enfin auprès de Thrall qui après nous avoir briffés nous envoie directement sur le front. Nous rejoignons nos frères orc pour un combat sans merci contre les humains. Je découvre de nouvelles sortes de combattants appelés chamans qui ont comme particularité de pouvoir utiliser des pouvoirs de guérison ainsi que d'attaque qui sont sensationnels, avec les guerriers, les chamans et les chasseurs, nous menons un combat sans merci contre les humains. Nous voyons leur nombre diminuer, périssant sous nos lames, sous nos flèches et nos sorts, mais nous perdons aussi grand nombre des nôtres. Le combat est dur, des corps jonchent le sol, des membres d'orcs et d'humains volent et se confondent sur le sol rouge, le sol souillé par le sang où nos frères ont vaincus jadis nos ennemis. Ces derniers perdent rapidement du terrain et se replient petit à petit dans leurs avant postes, mais ils se rendent compte que c'est peine perdue et ils se rendent à l'aube du cent vingtième jour de combat. Thrall les fait venir à Ogrimmar et ordonne à nos frères de les attacher et de leur trancher la tête. Le sang coule sur le peloton d’exécution les cervelles s'échappent peu à peu de leurs cranes, nous restons impassibles remplis de la haine, comme celle qui me ronge depuis que mon père est défunt. Leurs têtes sont placées sur des piques à l'entrée de Ogrimmar en signe d'avertissement aux humains voulant nous défier. A présent, nous somment les maîtres de Kalimdor, mais le combat n'est pas fini, nous souhaitons éradiquer la race humaine d'Azeroth et c'est ce que nous allons faire. Thrall nous demande donc de partir pour les Royaumes de l'est ce que nous faisons à l'aide d'un zeppelin. Pendant le voyage, je forge les armes et armures pour mes et moi tandis que ces derniers s'ocuppent de sertir nos armures et les enchantent.

Lorsque nous arrivons enfin sur le continent, nous tombons dans une embuscade qui ne vient pas de la race des humains mais d'une force supérieure. Nous leur demandons qui ils sont, leur seule réponse est : « nous sommes les serviteurs du Roi Liche ». Ils sont un groupe de soldats armés jusqu'aux dents, qui comme nous autres orcs ne craignent ni la peur, ni la mort. C'est un combat sanglant qui commence, nous sommes peu car nos frères ne sont pas encore arrivés, nous nous battons comme nous pouvons, mais il usent de pouvoirs inconnus tel que le givre ou encore plus horrible, ils nous propagent des maladies et infections qui nous brulent de l’intérieur tout en nous faisant agoniser sans nous tuer. Nous nous trouvons vite dépassés par les évènements. Mes frères tombent un à un alors que le nombre de nos ennemisa à peine diminué. Je sens une lame venir s'enfoncer dans mes entrailles et les déchiqueter petit à petit jusqu'à ce que je tombe à terre. Là je sens ma vue qui se trouble, des larmes coulent, et je sens pour la première fois de ma vie une rencontre avec la peur, cette peur non pas de la mort mais celle d'avoir déçu notre chef et d'avoir abandonné la horde. Les serviteurs du Roi Liche, nous achevèrent un à un en nous arrachant le cœur et nous découpant les membres.

Quand les serviteurs du Roi Liche sont partis je me sens transporté par les ténèbres, non pas en enfer, mais dans le ciel, une force m'appelle à ses côté, une force à laquelle je ne peux résister, je la suis donc et me laisse porter par cet appel, jusqu'à ce que je me réveille dans une nécropole suspendue à cent mètres du sol. Lors me mon réveil je sens cet appel plus fort, plus distinct provenant de la même force que ceux qui nous ont attaqués avant notre mort. Je me dirige vers cet appel qui résonne dans ma tête, qui me dit : « Suis ma volonté et tu auras le pouvoir », j'arrive donc devant un personnage impressionnant et surtout imposant, je me trouve devant le Roi Liche en personne. Ce dernier décide de me former afin de devenir comme il me le promet son second. Je suis ses ordres, je me bats pour lui, je tue pour son plaisir, cependant je découvre le secret du givre, des maladies et du sang. Chaque personne qui passe sous ma lame me rend plus puissant. Je terrasse mes adversaires un à un en leur broyant le crane à l'aide de ma masse à deux main, je vois le sang couler, les entrailles et les viscères s'écouler de chaque victime, des membres qui se détachent et qui tombent dans cette marre de sang. J'apprends à suivre la volonté du Roi Liche et me bat pour lui.

Une fois que le Roi Liche a fini mon apprentissage, il me demande de tuer le chef de la horde pour lui prouver ma loyauté. Je traverse le continent des royaumes de l'est, tuant ceux qui veulent m'attaquer, étripant mes frères d'armes ou plutôt mes anciens frères d'arme sans pitié ni regret, je suis devenu la machine à tuer, l'instrument du Roi Liche. Chaque personne, chaque monstre que je rencontre et qu je tue augmente considérablement ma puissance. Je ne me souviens plus où est la capitale de la horde, ma mémoire d'avant a été effacée pour que je ne pense plus que par la volonté du Roi Liche. Je capture donc un de mes anciens frères orc et le torture. Je lui arrache les ongles un à un, les lui enfonçant dans le crane, mais il refuse de me donner quelques informations, il me dit qu'il préfère la mort plutôt que de devenir un renégat tel que moi. Je lui coupe les doigts les uns après les autres, je le vois pleurer mais pas céder, pour terminer je lui perse les testicules et leur enlève la peau, n'en pouvant plus il me demande de l'achever si il me révèle ou se trouve Thrall. J'accepte et apprends que le chef de la Horde se trouve à Ogrimmar, je laisse donc cet orc seul agonisant en vie et repris ma route en direction de la capitale de la Horde.

Je suis arrivé trois jours plus tard à Ogrimmar sans embuches mise à part quelques guerriers orcs dans le royaume de Kalimdor qui ne m'ont que très peu ralenti. En arrivant, les gardes me barrent la route, je leur demande de me laisser passer, mais ils refusent. Je leur propose de leur laisser mes armes et il acceptèrent que je passe. Je prévoie d'utiliser mes maladies pour exécuter Thrall, mais en me retrouvant dans la capitale de la Horde, mes souvenirs refont surface, des souvenirs enfouis que je ne pensais même pas avoir connus, l'emprise du Roi Liche diminuait. Je retrouve des compagnons d'armes qui reviennent des Terres de l'est chantant leur victoire et ayant acceptés un traité de paix avec les humains. Je me présente devant Thrall et lui demande de m'accepter au sein de la Horde. Je voie ma vie passée refaire surface grâce à ces souvenirs et me sens enfin libre de mes choix, l'emprise du démon est effacée et je peux enfin vivre pour servir un peuple que j'ai choisi, et non imposé.