Un petit peu de lecture...
Comme vous vous en doutez, c'est ici que l'on parle de tout et n'importe quoi.
- alexh1
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- Enregistré le : 13 janv. 2010, 22:55
Re: Un petit peu de lecture...
Merci bien
Actus sur mes traductions, mods et autre.
Je ne prendrai de repos que lorsque j'aurai vidé la section Traduction de Fallout 3...
- Alkage
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- Enregistré le : 01 juin 2009, 22:56
Re: Un petit peu de lecture...
Quand on dit Elia, je pense à mon pacifiste adoré tapis dans l'ombre
Dame Yu Qi, mon employée, mais aussi mon petit rayon de soleil de cette confrérie, tu n'es plus, mais sache que dans mon coeur tu auras toujours ta place. Rest In peace Yu Qi
- Warlord
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- Enregistré le : 26 févr. 2012, 01:26
Re: Un petit peu de lecture...
Je dirais bien que je suis d'accord avec Alexh, mais je suis peut-être un p'tit peu jeune...
N'empêche que c'est un très beau texte... Avec une fin pour la moins... Inattendue.
N'empêche que c'est un très beau texte... Avec une fin pour la moins... Inattendue.
Les cicatrices des douleurs passées me défigurent, me rendant abject, ignoblement laid.
Mais là est la clé de la réussite: Apprendre de ses erreurs, laisser ses balafres durcir la peau de son être.
Mais là est la clé de la réussite: Apprendre de ses erreurs, laisser ses balafres durcir la peau de son être.
Une envie de lecture ? Le salon vous est ouvert.
- Ternouille
- Profil
Re: Un petit peu de lecture...
Message par Ternouille »
Alors ça, mon petit Warlord! Tu laisses ton propre topic tomber en désuétude ? Let me take care of it, baby.
J'ai moi aussi quelques récits sous la main, même si j'ai presque tout perdu avec la mort de mon HDD (R.I.P bro').
Aerys Kahlan - Quelques lignes sur un assassin et une mésaventure. (Btw, mon personnage dans les TES, WoW et Gw2)
Vas Aerys (Ouais je sais, presque même nom mais contexte différent.) Laahrok - Un ancien assassin et sa courte biographie. (Texte RP pour intégrer un serv' Minecraft.)
Nouille - Une guerrière d'un clan barbare et sa rédemption. (RP pour changer de faction (mal => bien, en gros) sur le même serv' Minecraft que le texte d'avant.)
* BONUS * Un référence aux... Reflets d'Acide ! * BONUS *
Un autre, même si je ne me souviens plus vraiment du pourquoi ni du comment, en fait.
Et... Un dernier. Enfin, le début d'un dernier, puisque j'ai perdu les 189 pages (ma faute, no backup)... Il ne me reste que ça et ma mémoire. Ainsi donc, Aerys - Un jeune voleur dans sa jeunesse, avec comme inspiration David Eddings.
J'ai moi aussi quelques récits sous la main, même si j'ai presque tout perdu avec la mort de mon HDD (R.I.P bro').
Aerys Kahlan - Quelques lignes sur un assassin et une mésaventure. (Btw, mon personnage dans les TES, WoW et Gw2)
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« Tu es sur le point de faire ta dernière erreur, Aerys. » dit le capitaine Kuhn.
« Vous me sous-estimez, seigneur. Ayez la foi. » répondit Aerys.
« Alors tue-moi ! » hurla le capitaine tout en fonçant sur Aerys.
Contre la plupart des hommes qui l'attaquent, Aerys fait durer le combat que quelques secondes, et termine sur une magnifique feinte et une frappe de taille généralement fatale. Ici, Kuhn n'a pas placé un seul coup.
« Adieu. » murmura Aerys, avant de passer sous la lame du capitaine, et de lui trancher la carotide.
Le capitaine se retourna avec des yeux de merlan frit, et tomba sur les dalles. Les soldats s'avancèrent, l'air vaguement agressif. Ils prenaient leur capitaine pour un combattant invincible et redouté de tous. Les pauvres !
« Calmez-vous, mes amis. Je l'ai tué dans les règles du duel. Si vous m'attaquez, je devrai vous tuer tous. Vous ne voudriez-pas le rejoindre dans l'outre monde, n'est-ce pas ? » dit Aerys, d'une voix calme.
« Jetez vos armes et rendez-vous, ensuite le lieutenant sera juge, et décidera de votre libération... Ou de votre exécution. » répondit un jeune soldat.
« Ainsi soit-il... » murmura Aerys, avant de sortir deux lames courbes.
En quelques minutes, la cour de la caserne se transforma en cimetière. Aerys s'en alla, avec pour seule blessure une mèche de cheveux coupée par une flèche d'un garde sur les remparts.
Il vola un cheval dans une ferme à quelques centaines de mètres de la caserne, et alla vers le Nord. La nuit commençait à tomber, et sans nourriture; elle allait être très longue...
« Vous me sous-estimez, seigneur. Ayez la foi. » répondit Aerys.
« Alors tue-moi ! » hurla le capitaine tout en fonçant sur Aerys.
Contre la plupart des hommes qui l'attaquent, Aerys fait durer le combat que quelques secondes, et termine sur une magnifique feinte et une frappe de taille généralement fatale. Ici, Kuhn n'a pas placé un seul coup.
« Adieu. » murmura Aerys, avant de passer sous la lame du capitaine, et de lui trancher la carotide.
Le capitaine se retourna avec des yeux de merlan frit, et tomba sur les dalles. Les soldats s'avancèrent, l'air vaguement agressif. Ils prenaient leur capitaine pour un combattant invincible et redouté de tous. Les pauvres !
« Calmez-vous, mes amis. Je l'ai tué dans les règles du duel. Si vous m'attaquez, je devrai vous tuer tous. Vous ne voudriez-pas le rejoindre dans l'outre monde, n'est-ce pas ? » dit Aerys, d'une voix calme.
« Jetez vos armes et rendez-vous, ensuite le lieutenant sera juge, et décidera de votre libération... Ou de votre exécution. » répondit un jeune soldat.
« Ainsi soit-il... » murmura Aerys, avant de sortir deux lames courbes.
En quelques minutes, la cour de la caserne se transforma en cimetière. Aerys s'en alla, avec pour seule blessure une mèche de cheveux coupée par une flèche d'un garde sur les remparts.
Il vola un cheval dans une ferme à quelques centaines de mètres de la caserne, et alla vers le Nord. La nuit commençait à tomber, et sans nourriture; elle allait être très longue...
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Sur le pont de l'Archeron, Aerys parlait avec un des inconnu, qui lui avait raconté son ancienne vie, et qui demandait d'où venait Aerys, et quelle était son histoire. Il sorti donc son journal, et répondit.
« Ma vie entière, enfin, l'ancienne, est entièrement racontée dans ce journal. De ma tendre enfance, jusqu'à mon embarquement sur l'Archeron. Plutôt que de te le faire lire, je vais tout te dire. »
« Je m'appelle Vas Aerys Laahrok, mais on m'appelle Aerys, tout simplement. Je suis né sur dans les Contrées Sauvages, sur un continent au sud d'ici, nommé Vaaldrys. C'est un continent très vaste, où les Contrées affronte dans une guerre millénaire et toujours d'actualité -enfin, jusqu'à ce que je parte en tout cas- la Nation Glacée, un peuple de barbare unifié sous la bannière d'un tyran nommé Valhkran. »
Aerys attrapa sa gourde, et prit une longue gorgée, et reprit son histoire.
« Depuis tout petit, j'ai vécu dans une immense citée nommée Valerya. Une très grande ville, avec de très beaux manoirs, maisons et boutique du côté Est de la ville, et un immonde quartier pauvre, l'Ouest. Je n'ai jamais connu mes parents, peut-être m'ont-ils abandonnés tout petit, où peut-être sont-ils morts. Je n'ai jamais su, et je m'en fiche, depuis longtemps. Tu comprends plus tard qui sont mes vrais parents. »
« J'ai donc grandi avec des enfants, tous forcés de rentrer dans les guildes qui régissent d'une main de fer les bas quartiers de Valerya. La guilde qui m'a accueilli, se nommait Les Sangs Noirs. De 5 à 14 ans, j'ai été obligé de payer chaque jour 6 pièces de cuivre comme taxe d'appartenance à la guilde, une tâche difficile pour des enfants maltraités, battus et affamés. Beaucoup sont morts à force d'être battus, pour ne pas avoir payé. Je te passe les détails de cette histoire jusqu'à mes 14 ans, où ma vie bascula. »
« Donc, durant l'année de mes 14 ans, le petit groupe de la guilde, les Chasseurs Bleus, dont j'étais le chef, attaquait les ivrognes, ou les riches marchands sortant des lupanars et rentrant à l'aube pour ne pas être vus. Chaque assaut nous rapportait gros, et nous avions de quoi payer la taxe et se payer à manger, et même parfois une pièce d'équipement pour le groupe. Au fil des 3 mois du début de cette nouvelle année, nous avions tous un couteau ou une épée courte, et des vêtements sombre fabriqué par le tailleur de la guilde, afin de faciliter les embuscades. »
« Un soir, durant le quatrième mois, notre éclaireur sur les toits nous signala quelqu'un qui arrive, et nous nous somment donc cachés. L'homme avançait normalement, mais sa démarche et sa posture trahissait une longue et difficile vie. Dès qu'il arriva près de nous, nous somment tous sortis, et l'avons encerclés. Je lui ai demandé sa bourse, il à demandé ma vie. A cet instant, je savais que cela allait mal tourner. Il a sorti une magnifique épée noire comme la nuit, et à tuer mes 7 camarades avant que j'ai eu le temps de porter deux coups. Il m'a ensuite enfoncé -lentement- son épée dans le ventre, en me regardant droit dans les yeux. Puis il à murmurer : Vous êtes pitoyable, vous croire de taille à affronter un maître assassin... Putain de gamins. On se retrouvera en enfer, petit. »
« Je me suis réveillé chez le médecin du coin, plusieurs semaines plus tard, après un long coma. J'ai failli y rester, disait le médecin. Un de mes amis avait survécu aussi, mais il était maintenant unijambiste... Ma blessure était grave, et je ne pouvais pas bouger beaucoup. Je te passe -encore- les détails, et j'avance de quelques années, quand j'ai enfin eu les moyens de payer la taxe d'affranchissement, pour quitter cette maudite guilde. »
« Je suis donc parti de Valerya, tellement corrompue et -au moins les quartiers Ouest- répugnants. Les viols, les meurtres, les passage à tabac ; et la boue toujours humide au sol, l'odeur d'excrément humain et animale entassées un peu partout... Je suis sorti de la ville, et j'ai suivi une des routes qui partait vers le nord. Je ne savais pas où j'allais, mais l'aventure m'attirait, et je ne me suis donc pas posé de question, j'ai avancé. »
« Après plusieurs jours de voyage ennuyeux à souhait, une bande de bandit de grand chemin m'ont attaqués. J'avais 18 ans, et je ne savais pas me battre, en tout cas pas réellement, avec mon épée courte. Ils m'ont donc détroussés, mais voyant qu'ils n'étaient pas énormément, et surtout blessés, je leur ai demandé de me recruter. Les arguments d'être jeune, d'avoir grandi dans les quartiers Ouest, comme eux, et de ne pas savoir quoi faire de ma vie les ont convaincus. Ils m'ont rendu mon arme et mes vêtements, mais pas mes vivres, mes quelques économies, ni mon journal.
Après une vingtaine de minute de marche, j'ai découvert leurs campement. Ils m'ont installé dans une petite tente, et m'ont emmenés au coin d'un vieux feu, puis assis sur une souche d'arbre. Ils m'ont exposé leur vies, et la rudesse de ce "métier", et m'ont demandés si j'étais prêt. Leur chef, lisait mon journal.
Après plusieurs heures où ils m'ont exposé leurs règles ainsi que leurs façon de travailler, la nuit tombait. Ils ont allumés un feu, et leur chef, est venu se joindre à nous. Il m'a avoué avoir connu la même enfance que moi, et qu'ils avaient tous grandis dans les quartiers pauvre, grandis ensemble dans les guildes, et être partis ensuite, tout comme moi. Ils ne savaient pas quoi faire de leurs vie, si misérable, alors ils avaient décidés de détrousser les voyageurs qui passaient sur les routes commerciales. Il m'a rendu mon journal, et nous somment partis nous reposer. »
« Après 3 ans avec eux à détrousser les voyageurs,à m'entraîner avec eux plusieurs heures par jours, à m'être caché mille fois pour éviter les gardes chargés de nous arrêter, et de nous tuer en cas de refus d'obtempérer, j'étais devenu un véritable bandit. Adroit avec mon arc, habile pour se dissimuler pour tendre une embuscade, doué avec une épée, et surtout un chasseur expérimenté. Mais un jour, je le savais, tout s'arrêterais. D'autres bandits nous tuerons, les gardes nous arrêterons...
Ce qui devait arriver arriva, et lors d'une embuscade bien préparée, avec plusieurs points de fuite, des fourrés pour se dissimuler, et tous couverts de terre et de feuilles, nous avons attaqués une caravane de marchands. Tout se passait bien, jusqu'à ce qu'une vingtaine de garde sortent des chariots et nous menacent de leurs armes. A 8 contre 24, c'était impossible. Ils nous ont arrêtés... Et j'ai fini en prison, et ils furent exécutés pour avoir tentés de s'échapper. »
« J'ai passé cinq longues années dans un cachot sans lumière, avec une nourriture infecte, et des rats comme seuls compagnons. La cinquième année, je me suis échappé. Un garde passait toutes les 25 minutes devant ma cellule, avec sa torche. C'était le jour de l'anniversaire de la reine, tous les gardes avaient étés mobilités pour la protéger. Le donjon était gardé par une poignée de gardes, et mes talents en discrétion m'ont permis de sortir, sans en tuer aucun. Donc, le garde passa et je le saisis à la gorge, avant de l'étrangler avec une lanière en cuir. J'ai saisi ses clefs, et je me suis faufilé vers la liberté. »
« J'ai exercé quelques années la profession d’assassin et de cambrioleur, j'ai toujours aimé le frisson de l'aventure, l’exaltation avant une embuscade, la sensation de puissance après avoir décimé mes ennemis, et surtout le torrent tumultueux des sentiments d'avant un combat, mais ce n'est pas une histoire que j'ai envie de raconter. J'ai fais couler trop de sang, et mes nuits en sont encore hantées. »
« Et me voila sur ce navire, après avoir quitté ma terre natale, où je suis recherché. Tu connais maintenant mon histoire, mais si tu veux connaître la prochaine, attend quelques années. Si je suis venu ici, c'est pour changer, et avoir une nouvelle vie. M'éloigner de tout ce mal que j'ai causé, pas pour l'oublier. Nous devrions arriver en Aldmeris demain matin, selon le capitaine Reizger. Merci de m'avoir écouté, compagnon. Et désolé de t'avoir raconté une si sombre histoire, je lis dans tes yeux que tu aurais voulu une histoire banale d'un jeune fermier décidé à conquérir cette terre, pour y planter ses petites graines et finir riche et prospère. Je vais me reposer. Je te souhaite une agréable nuit, et une agréable nouvelle vie. Puisse les dieux -ceux de chez moi, en tout cas- te suivre et te guider vers une vie parfaite. »
Il quitta le pont, et rentra dans sa cabine. Il ferma la porte à clef, et se coucha sur le lit. Il posa son journal ainsi que tout ce qu'il avait dans les poches, ou au fourreau, sur la petite table de sa minuscule cabine. Il s'endormit, et fît d'affreux cauchemars, où des images de ses victimes se succédait en lui demandant pitié.
Le lendemain matin, près de midi, le capitaine Reizger frappa à sa porte, et entra sa attendre une réponse positive.
« Salutation, Aerys, c'est ça ? Nous somment arrivés depuis plus d'une heure, vous devriez faire votre sac. Nous allons bientôt remonter l'ancre. »
Le capitaine sortit, et Aerys fît son sac en vitesse, et marcha silencieusement vers le pont, et posa un pied sur Aldmeris.
« Enfin, ma nouvelle vie commence... Pour toi, Sara, je vais changer. Je te l'ai juré, et je n'oublierai jamais ce serment... »
« Ma vie entière, enfin, l'ancienne, est entièrement racontée dans ce journal. De ma tendre enfance, jusqu'à mon embarquement sur l'Archeron. Plutôt que de te le faire lire, je vais tout te dire. »
« Je m'appelle Vas Aerys Laahrok, mais on m'appelle Aerys, tout simplement. Je suis né sur dans les Contrées Sauvages, sur un continent au sud d'ici, nommé Vaaldrys. C'est un continent très vaste, où les Contrées affronte dans une guerre millénaire et toujours d'actualité -enfin, jusqu'à ce que je parte en tout cas- la Nation Glacée, un peuple de barbare unifié sous la bannière d'un tyran nommé Valhkran. »
Aerys attrapa sa gourde, et prit une longue gorgée, et reprit son histoire.
« Depuis tout petit, j'ai vécu dans une immense citée nommée Valerya. Une très grande ville, avec de très beaux manoirs, maisons et boutique du côté Est de la ville, et un immonde quartier pauvre, l'Ouest. Je n'ai jamais connu mes parents, peut-être m'ont-ils abandonnés tout petit, où peut-être sont-ils morts. Je n'ai jamais su, et je m'en fiche, depuis longtemps. Tu comprends plus tard qui sont mes vrais parents. »
« J'ai donc grandi avec des enfants, tous forcés de rentrer dans les guildes qui régissent d'une main de fer les bas quartiers de Valerya. La guilde qui m'a accueilli, se nommait Les Sangs Noirs. De 5 à 14 ans, j'ai été obligé de payer chaque jour 6 pièces de cuivre comme taxe d'appartenance à la guilde, une tâche difficile pour des enfants maltraités, battus et affamés. Beaucoup sont morts à force d'être battus, pour ne pas avoir payé. Je te passe les détails de cette histoire jusqu'à mes 14 ans, où ma vie bascula. »
« Donc, durant l'année de mes 14 ans, le petit groupe de la guilde, les Chasseurs Bleus, dont j'étais le chef, attaquait les ivrognes, ou les riches marchands sortant des lupanars et rentrant à l'aube pour ne pas être vus. Chaque assaut nous rapportait gros, et nous avions de quoi payer la taxe et se payer à manger, et même parfois une pièce d'équipement pour le groupe. Au fil des 3 mois du début de cette nouvelle année, nous avions tous un couteau ou une épée courte, et des vêtements sombre fabriqué par le tailleur de la guilde, afin de faciliter les embuscades. »
« Un soir, durant le quatrième mois, notre éclaireur sur les toits nous signala quelqu'un qui arrive, et nous nous somment donc cachés. L'homme avançait normalement, mais sa démarche et sa posture trahissait une longue et difficile vie. Dès qu'il arriva près de nous, nous somment tous sortis, et l'avons encerclés. Je lui ai demandé sa bourse, il à demandé ma vie. A cet instant, je savais que cela allait mal tourner. Il a sorti une magnifique épée noire comme la nuit, et à tuer mes 7 camarades avant que j'ai eu le temps de porter deux coups. Il m'a ensuite enfoncé -lentement- son épée dans le ventre, en me regardant droit dans les yeux. Puis il à murmurer : Vous êtes pitoyable, vous croire de taille à affronter un maître assassin... Putain de gamins. On se retrouvera en enfer, petit. »
« Je me suis réveillé chez le médecin du coin, plusieurs semaines plus tard, après un long coma. J'ai failli y rester, disait le médecin. Un de mes amis avait survécu aussi, mais il était maintenant unijambiste... Ma blessure était grave, et je ne pouvais pas bouger beaucoup. Je te passe -encore- les détails, et j'avance de quelques années, quand j'ai enfin eu les moyens de payer la taxe d'affranchissement, pour quitter cette maudite guilde. »
« Je suis donc parti de Valerya, tellement corrompue et -au moins les quartiers Ouest- répugnants. Les viols, les meurtres, les passage à tabac ; et la boue toujours humide au sol, l'odeur d'excrément humain et animale entassées un peu partout... Je suis sorti de la ville, et j'ai suivi une des routes qui partait vers le nord. Je ne savais pas où j'allais, mais l'aventure m'attirait, et je ne me suis donc pas posé de question, j'ai avancé. »
« Après plusieurs jours de voyage ennuyeux à souhait, une bande de bandit de grand chemin m'ont attaqués. J'avais 18 ans, et je ne savais pas me battre, en tout cas pas réellement, avec mon épée courte. Ils m'ont donc détroussés, mais voyant qu'ils n'étaient pas énormément, et surtout blessés, je leur ai demandé de me recruter. Les arguments d'être jeune, d'avoir grandi dans les quartiers Ouest, comme eux, et de ne pas savoir quoi faire de ma vie les ont convaincus. Ils m'ont rendu mon arme et mes vêtements, mais pas mes vivres, mes quelques économies, ni mon journal.
Après une vingtaine de minute de marche, j'ai découvert leurs campement. Ils m'ont installé dans une petite tente, et m'ont emmenés au coin d'un vieux feu, puis assis sur une souche d'arbre. Ils m'ont exposé leur vies, et la rudesse de ce "métier", et m'ont demandés si j'étais prêt. Leur chef, lisait mon journal.
Après plusieurs heures où ils m'ont exposé leurs règles ainsi que leurs façon de travailler, la nuit tombait. Ils ont allumés un feu, et leur chef, est venu se joindre à nous. Il m'a avoué avoir connu la même enfance que moi, et qu'ils avaient tous grandis dans les quartiers pauvre, grandis ensemble dans les guildes, et être partis ensuite, tout comme moi. Ils ne savaient pas quoi faire de leurs vie, si misérable, alors ils avaient décidés de détrousser les voyageurs qui passaient sur les routes commerciales. Il m'a rendu mon journal, et nous somment partis nous reposer. »
« Après 3 ans avec eux à détrousser les voyageurs,à m'entraîner avec eux plusieurs heures par jours, à m'être caché mille fois pour éviter les gardes chargés de nous arrêter, et de nous tuer en cas de refus d'obtempérer, j'étais devenu un véritable bandit. Adroit avec mon arc, habile pour se dissimuler pour tendre une embuscade, doué avec une épée, et surtout un chasseur expérimenté. Mais un jour, je le savais, tout s'arrêterais. D'autres bandits nous tuerons, les gardes nous arrêterons...
Ce qui devait arriver arriva, et lors d'une embuscade bien préparée, avec plusieurs points de fuite, des fourrés pour se dissimuler, et tous couverts de terre et de feuilles, nous avons attaqués une caravane de marchands. Tout se passait bien, jusqu'à ce qu'une vingtaine de garde sortent des chariots et nous menacent de leurs armes. A 8 contre 24, c'était impossible. Ils nous ont arrêtés... Et j'ai fini en prison, et ils furent exécutés pour avoir tentés de s'échapper. »
« J'ai passé cinq longues années dans un cachot sans lumière, avec une nourriture infecte, et des rats comme seuls compagnons. La cinquième année, je me suis échappé. Un garde passait toutes les 25 minutes devant ma cellule, avec sa torche. C'était le jour de l'anniversaire de la reine, tous les gardes avaient étés mobilités pour la protéger. Le donjon était gardé par une poignée de gardes, et mes talents en discrétion m'ont permis de sortir, sans en tuer aucun. Donc, le garde passa et je le saisis à la gorge, avant de l'étrangler avec une lanière en cuir. J'ai saisi ses clefs, et je me suis faufilé vers la liberté. »
« J'ai exercé quelques années la profession d’assassin et de cambrioleur, j'ai toujours aimé le frisson de l'aventure, l’exaltation avant une embuscade, la sensation de puissance après avoir décimé mes ennemis, et surtout le torrent tumultueux des sentiments d'avant un combat, mais ce n'est pas une histoire que j'ai envie de raconter. J'ai fais couler trop de sang, et mes nuits en sont encore hantées. »
« Et me voila sur ce navire, après avoir quitté ma terre natale, où je suis recherché. Tu connais maintenant mon histoire, mais si tu veux connaître la prochaine, attend quelques années. Si je suis venu ici, c'est pour changer, et avoir une nouvelle vie. M'éloigner de tout ce mal que j'ai causé, pas pour l'oublier. Nous devrions arriver en Aldmeris demain matin, selon le capitaine Reizger. Merci de m'avoir écouté, compagnon. Et désolé de t'avoir raconté une si sombre histoire, je lis dans tes yeux que tu aurais voulu une histoire banale d'un jeune fermier décidé à conquérir cette terre, pour y planter ses petites graines et finir riche et prospère. Je vais me reposer. Je te souhaite une agréable nuit, et une agréable nouvelle vie. Puisse les dieux -ceux de chez moi, en tout cas- te suivre et te guider vers une vie parfaite. »
Il quitta le pont, et rentra dans sa cabine. Il ferma la porte à clef, et se coucha sur le lit. Il posa son journal ainsi que tout ce qu'il avait dans les poches, ou au fourreau, sur la petite table de sa minuscule cabine. Il s'endormit, et fît d'affreux cauchemars, où des images de ses victimes se succédait en lui demandant pitié.
Le lendemain matin, près de midi, le capitaine Reizger frappa à sa porte, et entra sa attendre une réponse positive.
« Salutation, Aerys, c'est ça ? Nous somment arrivés depuis plus d'une heure, vous devriez faire votre sac. Nous allons bientôt remonter l'ancre. »
Le capitaine sortit, et Aerys fît son sac en vitesse, et marcha silencieusement vers le pont, et posa un pied sur Aldmeris.
« Enfin, ma nouvelle vie commence... Pour toi, Sara, je vais changer. Je te l'ai juré, et je n'oublierai jamais ce serment... »
* BONUS * Un référence aux... Reflets d'Acide ! * BONUS *
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Après avoir vagabondé quelques temps, et avoir jaugé mes ennemis j'ai compris que je m'étais trompé de camp. Mes ennemis, sont en réalité des gens normaux. Moi qui pensait tuer de simple « bêtes », j'ai compris m'être trompé, et avoir été trompé. Ce ne sont en aucun cas de « bêtes », ce sont des hommes, des femmes, et des enfants. Ils pensent, bougent, et ressentent absolument comme moi. Je croyais tuer du bétail, et je tuais mes frères, et mes sœurs. Tout cela, je le dois à mes dirigeants, et surtout à moi même. Trop de naïveté, trop de fougue, trop de colère. Si j'écris ces mots, c'est pour le cimetière que j'ai rempli, pour les veuves, et les enfants. Pour notre Seigneur, et leurs Déesses.
Je dépose délicatement cette feuille de papier, à côté du cimetière de Gyl. Certes, la personne qui trouvera ça, le brûlera, ou me le ramènera pour me maudire, mais je n'en ai cure. Mon épée, tellement de fois mouillée de sang, est maintenant dans ma tombe. J'espère disparaître, et revivre autre part. Je quitte la glorieuse Sanath, pour me réfugier loin, très loin au nord. Je vais tenter de me purifier, et me faire pardonner d'Aqua, cette Déesse à qui j'ai pris tant d’innocents. Tout ceci est ma faute, je n'irais jamais rejoindre mes amis, ma famille, et celui que j'aime, au Paradis. Peut-être que les dieux me puniront... Condamner à l’exil, et à souffrir dix milles ans.
J'ai voulu parler, j'ai voulu me racheter, j'ai voulu pactiser, j'ai voulu disparaître, et j'ai voulu mourir. Telle est ma vie, tel est mon destin. Il ne me reste qu'une amie, qui reste, et qui me rejette pas. Pourquoi, je l'ignore, mais je sais que cela m'aide.
Je me rappelle souvent les glorieuses batailles... Le sang, les cadavres, et les armes. Les muraille, les maison, et le sol jonché de flèche. Les soldats rentrant à Sanath, leurs armures quasiment détruite, leur épée émoussées, et surtout, de l'argent, des armes, des armures, et de la gloire.
La chasse au cochon dans la belle Gyl … De très bon souvenirs, mais aussi des mauvais. Les meurtres, les assauts incessants, et le désespoir des habitants, lassés de se défendre en vain. J'ai vraiment regretté amèrement tout cela, j'aimerai voir cette lumière salvatrice, et avoir la force, et l'opportunité de me venger, et d'être pardonner.
J’ouvris la porte de l'auberge du voyageur, et le tavernier, Roger, m'adressa la parole.
«Hola, madame ! Qu'est-ce que je vous sers ?»
«Un... Un bol de cendres, accompagné de braise.»
Il me regarda étrangement, et répondit.
«Et bah, 'fait si froid que ça dehors ? Et ben.»
Après avoir avaler ma bectance, je demande une chambre.
«Ôla tavernier, auriez-vous une chambre pour une personne, s'il vous plaît ?»
Il ouvrit son registre, le regarda une seconde, et déclara.
«Hmmm... Oui oui, une chambre, au premier étage, avec vue sur l'étang, pour trois pièces de bronze la semaine.»
Je lui lance trois pièces, et monte au premier étage. La chambre est coquette, et la vue, magnifique. Je m'installe sur le lit, et pose mon barda sur la table de chevet.
La mémoire me remonte...
Pendant un raid avec mon coéquipier et colocataire Devil à Gyl, ma première rencontre avec Naao. Lui, voulait la prendre en otage, et moi je voulait la laisser partir, car elle n'avait rien à voir avec notre raid, et surtout avec cette guerre.
Mon premier raid, ma première victoire ! « Pour SANATH ! »
La bataille d'Ascalon, mon premier vrai raid sur une ville comme celle la. Nous étions quatre, Devilnetsyos, Tonygue, Tazpone et moi. Quatre Sanathiens, persuadés de mourir... Pourtant, la bataille pris une tournure toute à fait inattendue. Retranchés dans une petite cave à champignons, nous étions cernés, quatre contre onze... La mort était au dessus de nous dès le début, à la seconde ou je suis rentré dans cette petite pièce, je l'ai sentie.
Après plusieurs heures de joutes verbales, Tonygue hurla « J'en ai marre, fonçons, c'est fini... POUR SANATH! »
Il sorti en trombe de la pièce, et Taz, Devil et moi reprirent son cri, et dans le fracas des lames, nous somment sortis, et là commença la poursuite qui me mena à la mort. Chacun dans une direction, nous avions pris la fuite, poursuivis par trois ou quatre ennemis. J’aperçus le dénommé Zayslechkan, dès ma sortie de la cave aux champignons, en train de poursuivre Devilnetsyos. Dès cet instant, je savais que lui et moi avions un avenir commun.
Après plusieurs minutes de fuite, je mis à terre un poursuivant, puis un deuxième. Tout à coup, Valef le Sanguinaire sorti des arbres et m'envoya saluer Flore. Tony, pendant ce temps, fît un massacre. Il décima la quasi totalité des ennemis. Le retour triomphant à Sanath, la bière qui me tourna la tête...C'était la première fois que je voyais Zayslechkan, ce jeune moine qui tua Devil, et à qui je jura de me venger.
Je me réveilla en sueur, au souvenir de la mort de Devil. Après quelques secondes de panique, je reposa ma tête sur mon oreiller, et me rendormit...
L'attaque des moines sur Sanath la Glorieuse, cette attaque qui, finalement n'avait même pas eu lieu. Les moines avaient été arrêtés par leur dirigeants quelques secondes avant le début des hostilités. Zayslechkan était parmis eux. Il me regarde avec son regard pleins d'envies, de tristesse, et de bonté. Jamais je n'aurai cru voir tant de chose dans les yeux de mon ennemi. Il reparti avec ses compagnons, quelques minutes après.
Ma mémoire titilla mes rêves, et le moment ou ma vie pris une tournure ensoleillée arriva.
Après avoir été à Corinth, pour tenter en vain d'ouvrir un coffre à la banque, je décida de retourner à Sanath pour me préparer au combat. Le trajet en minecart est relativement long, et je décidait donc je rester limite couchée dessus, pour bronzer maximum.
Arrivée à la gare extérieure de Sanath, je commença à sortir de mon minecart, et à emprunter le chemin vers la ville...Après plusieurs cris pour savoir si quelqu'un pouvait m'ouvrir la porte, puisque, comme d'habitude, j'étais enfermée dehors, je décida d’escalader la muraille et de rentrer par mes propres moyens. La première tentative se solda par une chute dans l'eau, et la deuxième me permis de rentrer.
J'ouvris les portes, comme le veux la coutume à Sanath. Quand tout à coup, j’eus l'impression d'être suivie. Un rapide coup d’œil en arrière confirma ma crainte, quelqu'un me me suivait... Je me retourna et vît le moine Zayslechkan, qui me déclara avec une tel ardeur, chaleur et conviction, qu'il voulait rencontrer mon chef, Tony, afin de devenir Sanathien.
Après quelques minutes de discussions entre les dirigeants de la ville, Tony accepta de le prendre en test, et voilà Zayslechkan de Sanath...C'est cette nuit, que Zays et moi somment devenus amis. Je me rappelle notre premier raid ensemble... Le lendemain même, sur la forteresse des moines. Après plusieurs heures de trajet, dans une ambiance frisant la folie, les compères Sanathiens, l'un à la traîne, et l'autre qui dépasse les autres tant il avance vite, arrivèrent devant la forteresse des moines..
« C'est pas super beau, pour une forteresse. Je m’attendais à mieux... ! » M'exclamai-je.
« Tais-toi et avance ! » Me chuchota Zays.
« Les moines nous ont repérés ! » Cria Tony.
Après un déluge de flèche, Zays me prit à part et me dit...
« Viens par là, on va trouver un passage pour entrer. »
Comme à mon habitude, j'ai trouver un moyen d'entrer dans cette forteresse en un coup d'oeil. Un petit passage à côté d'un bâtiment des moines, qui offrait une prise pour entrer facilement, et sans se faire voir.
« Zays, j'ai trouver une entrée, suis moi ! »
Vincylol était sur toi du dit bâtiment, et s'en suivi une courte rixe qui le força à se retirer, tout en me blessant assez gravement. Même blessée, en tant que Sanathienne, je me devais de continuer jusqu'à la mort.
Après être rentrée et avoir pourfendu un ennemi, je voulu ouvrir les portes de la forteresse et permettre à mes amis de rentrer, quand Arthamys me renvoya vers Flore d'une lame dans le dos, tendis que Zays le pourfendis de sa lame l'instant d'après. Ce fût une belle bataille, et les glorieux Sanathiens rentrèrent heureux et comblés, du fait de cette victoire contestable, mais disons qu'ils avaient fait mieux que ce que l'on aurait pensé.
Après plusieurs raids ou nous, Sanathiens furent toujours victorieux, Tony décida de donner du grade à Zays, qui devint donc le Chef de Guerre de Sanath... S'en suivi une bataille qui resta à tout jamais gravée dans ma mémoire, comme la plus sanglante, et la plus meurtrière, autant d'un côté que de l'autre...
Sous les ordres du fraîchement nommé Chef de Guerre Zays, et de Tony l'Invincible, nous avons attaquer la somptueuse Gyl. Zays nous divisa en deux groupes, archers et épéistes. Je fût immédiatement pris dans le groupe archer, car je n'étais armée que d'une épée en fer, et que Zays ne voulait pas se séparer de moi, notre amitié étant à son apogée. Notre groupe fût immédiatement repéré par une sentinelle sur les murailles de Gyl, et nous fumes pris sous un feu quasi ininterrompu de flèche. Aucun de nous n'étant touché, nous avons donc riposter, et là, c'était deux milles flèches qui fusaient vers la muraille de Gyl. Plusieurs défenseurs, qui avaient rejoint la sentinelle furent touchés, mais pas gravement.
S'en suivi une course folle entre les flèches vers la porte Ouest de la ville. Au bout de dix secondes de course, Tony et ses 3 coéquipiers firent leur apparition sur les murailles, totalement par surprise, et tuèrent les archers, sauf un, MrJohnson qui tomba des murailles, et commença à courir très loin. Sans même attendre, je me lança à sa poursuite, et le pourfendis d'un coup de lame au bout de cinq bonne minutes de course. Pendant ce temps, les épéistes continuaient de se battre, et de distraire l'ennemi afin que nous, les archers, puissions rentrer. Un passage secret s'offrit à nous, et après plusieurs secondes de courses dans des tunnels étroit, nous sommes tous sortis en trombe de l'eau, car c'est dans l'eau que débouchait ce passage. Quatre ennemis nous attendaient, et les quatre tombèrent sous nos coups.
La bataille continua, et les cadavre, le sang et les flèches se mêlaient dans le capharnaüm habituel de la guerre.
Cette attaque durait trop en longueur, il était temps de partir quand les Gylois commencèrent à se réarmer.
Après un retour à Sanath sous les flèches et les coups ennemis, Tony décida l'arrêt des raids, afin de renforcer la ville, et de construire sans contretemps.
Pendant plusieurs jours, quasiment plus de combat, mais une reconstruction à l'intérieur des murailles.
Des choses étonnante virent le jour, comme le souk, cet endroit magique qui rend tellement bien dans une ville comme celle là...
La nuit ou Zays et moi avons décidés que Sanath ne convenait plus à nos attentes, la plupart de nos ressources empaquetés dans des sacs sur nos dos, nous somment partis. Partis vers l'inconnu, vers des terres lointaines, mais peut-être pas...
RP Ondin :
Le lendemain de la fuite un peu improvisée de Zays et Clouille...
Après que j'ai présentée Naao à Zays, une étrange discussion entre elle, moi, Zays et Concertym se lança, avec comme sujet une possible intégration dans l'armée Ondine. Plusieurs heures de parole, vaines et futile, à ce que je pensais, j'étais loin de me douter des conséquences de notre fuite. Zays soutenait que la venue de deux soldats entraînés et motivés pouvait faire la différence lors des combats, « surtout de deux Sanathiens ! » qu'il criait.
Finalement, lui et moi avions décidés de partir vers Gyl, pour se faire connaître de notre « ennemi », mais pas de la façon habituelle. Le but était ici de prouver sa valeur, et d'être accepté afin de trouver le chemin de la rédemption.
Le chemin est long, froid et dangereux, mais notre volonté de nous racheter, est plus forte que n'importe quelle tempête.
« Voilà Gyl la Belle. Bienvenue dans ton futur royaume, mon enfant... »
Voilà les paroles qui m’accueillirent devant les murailles de Gyl... Un message d'une déesse qui m'a offert une chance...
Je dépose délicatement cette feuille de papier, à côté du cimetière de Gyl. Certes, la personne qui trouvera ça, le brûlera, ou me le ramènera pour me maudire, mais je n'en ai cure. Mon épée, tellement de fois mouillée de sang, est maintenant dans ma tombe. J'espère disparaître, et revivre autre part. Je quitte la glorieuse Sanath, pour me réfugier loin, très loin au nord. Je vais tenter de me purifier, et me faire pardonner d'Aqua, cette Déesse à qui j'ai pris tant d’innocents. Tout ceci est ma faute, je n'irais jamais rejoindre mes amis, ma famille, et celui que j'aime, au Paradis. Peut-être que les dieux me puniront... Condamner à l’exil, et à souffrir dix milles ans.
J'ai voulu parler, j'ai voulu me racheter, j'ai voulu pactiser, j'ai voulu disparaître, et j'ai voulu mourir. Telle est ma vie, tel est mon destin. Il ne me reste qu'une amie, qui reste, et qui me rejette pas. Pourquoi, je l'ignore, mais je sais que cela m'aide.
Je me rappelle souvent les glorieuses batailles... Le sang, les cadavres, et les armes. Les muraille, les maison, et le sol jonché de flèche. Les soldats rentrant à Sanath, leurs armures quasiment détruite, leur épée émoussées, et surtout, de l'argent, des armes, des armures, et de la gloire.
La chasse au cochon dans la belle Gyl … De très bon souvenirs, mais aussi des mauvais. Les meurtres, les assauts incessants, et le désespoir des habitants, lassés de se défendre en vain. J'ai vraiment regretté amèrement tout cela, j'aimerai voir cette lumière salvatrice, et avoir la force, et l'opportunité de me venger, et d'être pardonner.
J’ouvris la porte de l'auberge du voyageur, et le tavernier, Roger, m'adressa la parole.
«Hola, madame ! Qu'est-ce que je vous sers ?»
«Un... Un bol de cendres, accompagné de braise.»
Il me regarda étrangement, et répondit.
«Et bah, 'fait si froid que ça dehors ? Et ben.»
Après avoir avaler ma bectance, je demande une chambre.
«Ôla tavernier, auriez-vous une chambre pour une personne, s'il vous plaît ?»
Il ouvrit son registre, le regarda une seconde, et déclara.
«Hmmm... Oui oui, une chambre, au premier étage, avec vue sur l'étang, pour trois pièces de bronze la semaine.»
Je lui lance trois pièces, et monte au premier étage. La chambre est coquette, et la vue, magnifique. Je m'installe sur le lit, et pose mon barda sur la table de chevet.
La mémoire me remonte...
Pendant un raid avec mon coéquipier et colocataire Devil à Gyl, ma première rencontre avec Naao. Lui, voulait la prendre en otage, et moi je voulait la laisser partir, car elle n'avait rien à voir avec notre raid, et surtout avec cette guerre.
Mon premier raid, ma première victoire ! « Pour SANATH ! »
La bataille d'Ascalon, mon premier vrai raid sur une ville comme celle la. Nous étions quatre, Devilnetsyos, Tonygue, Tazpone et moi. Quatre Sanathiens, persuadés de mourir... Pourtant, la bataille pris une tournure toute à fait inattendue. Retranchés dans une petite cave à champignons, nous étions cernés, quatre contre onze... La mort était au dessus de nous dès le début, à la seconde ou je suis rentré dans cette petite pièce, je l'ai sentie.
Après plusieurs heures de joutes verbales, Tonygue hurla « J'en ai marre, fonçons, c'est fini... POUR SANATH! »
Il sorti en trombe de la pièce, et Taz, Devil et moi reprirent son cri, et dans le fracas des lames, nous somment sortis, et là commença la poursuite qui me mena à la mort. Chacun dans une direction, nous avions pris la fuite, poursuivis par trois ou quatre ennemis. J’aperçus le dénommé Zayslechkan, dès ma sortie de la cave aux champignons, en train de poursuivre Devilnetsyos. Dès cet instant, je savais que lui et moi avions un avenir commun.
Après plusieurs minutes de fuite, je mis à terre un poursuivant, puis un deuxième. Tout à coup, Valef le Sanguinaire sorti des arbres et m'envoya saluer Flore. Tony, pendant ce temps, fît un massacre. Il décima la quasi totalité des ennemis. Le retour triomphant à Sanath, la bière qui me tourna la tête...C'était la première fois que je voyais Zayslechkan, ce jeune moine qui tua Devil, et à qui je jura de me venger.
Je me réveilla en sueur, au souvenir de la mort de Devil. Après quelques secondes de panique, je reposa ma tête sur mon oreiller, et me rendormit...
L'attaque des moines sur Sanath la Glorieuse, cette attaque qui, finalement n'avait même pas eu lieu. Les moines avaient été arrêtés par leur dirigeants quelques secondes avant le début des hostilités. Zayslechkan était parmis eux. Il me regarde avec son regard pleins d'envies, de tristesse, et de bonté. Jamais je n'aurai cru voir tant de chose dans les yeux de mon ennemi. Il reparti avec ses compagnons, quelques minutes après.
Ma mémoire titilla mes rêves, et le moment ou ma vie pris une tournure ensoleillée arriva.
Après avoir été à Corinth, pour tenter en vain d'ouvrir un coffre à la banque, je décida de retourner à Sanath pour me préparer au combat. Le trajet en minecart est relativement long, et je décidait donc je rester limite couchée dessus, pour bronzer maximum.
Arrivée à la gare extérieure de Sanath, je commença à sortir de mon minecart, et à emprunter le chemin vers la ville...Après plusieurs cris pour savoir si quelqu'un pouvait m'ouvrir la porte, puisque, comme d'habitude, j'étais enfermée dehors, je décida d’escalader la muraille et de rentrer par mes propres moyens. La première tentative se solda par une chute dans l'eau, et la deuxième me permis de rentrer.
J'ouvris les portes, comme le veux la coutume à Sanath. Quand tout à coup, j’eus l'impression d'être suivie. Un rapide coup d’œil en arrière confirma ma crainte, quelqu'un me me suivait... Je me retourna et vît le moine Zayslechkan, qui me déclara avec une tel ardeur, chaleur et conviction, qu'il voulait rencontrer mon chef, Tony, afin de devenir Sanathien.
Après quelques minutes de discussions entre les dirigeants de la ville, Tony accepta de le prendre en test, et voilà Zayslechkan de Sanath...C'est cette nuit, que Zays et moi somment devenus amis. Je me rappelle notre premier raid ensemble... Le lendemain même, sur la forteresse des moines. Après plusieurs heures de trajet, dans une ambiance frisant la folie, les compères Sanathiens, l'un à la traîne, et l'autre qui dépasse les autres tant il avance vite, arrivèrent devant la forteresse des moines..
« C'est pas super beau, pour une forteresse. Je m’attendais à mieux... ! » M'exclamai-je.
« Tais-toi et avance ! » Me chuchota Zays.
« Les moines nous ont repérés ! » Cria Tony.
Après un déluge de flèche, Zays me prit à part et me dit...
« Viens par là, on va trouver un passage pour entrer. »
Comme à mon habitude, j'ai trouver un moyen d'entrer dans cette forteresse en un coup d'oeil. Un petit passage à côté d'un bâtiment des moines, qui offrait une prise pour entrer facilement, et sans se faire voir.
« Zays, j'ai trouver une entrée, suis moi ! »
Vincylol était sur toi du dit bâtiment, et s'en suivi une courte rixe qui le força à se retirer, tout en me blessant assez gravement. Même blessée, en tant que Sanathienne, je me devais de continuer jusqu'à la mort.
Après être rentrée et avoir pourfendu un ennemi, je voulu ouvrir les portes de la forteresse et permettre à mes amis de rentrer, quand Arthamys me renvoya vers Flore d'une lame dans le dos, tendis que Zays le pourfendis de sa lame l'instant d'après. Ce fût une belle bataille, et les glorieux Sanathiens rentrèrent heureux et comblés, du fait de cette victoire contestable, mais disons qu'ils avaient fait mieux que ce que l'on aurait pensé.
Après plusieurs raids ou nous, Sanathiens furent toujours victorieux, Tony décida de donner du grade à Zays, qui devint donc le Chef de Guerre de Sanath... S'en suivi une bataille qui resta à tout jamais gravée dans ma mémoire, comme la plus sanglante, et la plus meurtrière, autant d'un côté que de l'autre...
Sous les ordres du fraîchement nommé Chef de Guerre Zays, et de Tony l'Invincible, nous avons attaquer la somptueuse Gyl. Zays nous divisa en deux groupes, archers et épéistes. Je fût immédiatement pris dans le groupe archer, car je n'étais armée que d'une épée en fer, et que Zays ne voulait pas se séparer de moi, notre amitié étant à son apogée. Notre groupe fût immédiatement repéré par une sentinelle sur les murailles de Gyl, et nous fumes pris sous un feu quasi ininterrompu de flèche. Aucun de nous n'étant touché, nous avons donc riposter, et là, c'était deux milles flèches qui fusaient vers la muraille de Gyl. Plusieurs défenseurs, qui avaient rejoint la sentinelle furent touchés, mais pas gravement.
S'en suivi une course folle entre les flèches vers la porte Ouest de la ville. Au bout de dix secondes de course, Tony et ses 3 coéquipiers firent leur apparition sur les murailles, totalement par surprise, et tuèrent les archers, sauf un, MrJohnson qui tomba des murailles, et commença à courir très loin. Sans même attendre, je me lança à sa poursuite, et le pourfendis d'un coup de lame au bout de cinq bonne minutes de course. Pendant ce temps, les épéistes continuaient de se battre, et de distraire l'ennemi afin que nous, les archers, puissions rentrer. Un passage secret s'offrit à nous, et après plusieurs secondes de courses dans des tunnels étroit, nous sommes tous sortis en trombe de l'eau, car c'est dans l'eau que débouchait ce passage. Quatre ennemis nous attendaient, et les quatre tombèrent sous nos coups.
La bataille continua, et les cadavre, le sang et les flèches se mêlaient dans le capharnaüm habituel de la guerre.
Cette attaque durait trop en longueur, il était temps de partir quand les Gylois commencèrent à se réarmer.
Après un retour à Sanath sous les flèches et les coups ennemis, Tony décida l'arrêt des raids, afin de renforcer la ville, et de construire sans contretemps.
Pendant plusieurs jours, quasiment plus de combat, mais une reconstruction à l'intérieur des murailles.
Des choses étonnante virent le jour, comme le souk, cet endroit magique qui rend tellement bien dans une ville comme celle là...
La nuit ou Zays et moi avons décidés que Sanath ne convenait plus à nos attentes, la plupart de nos ressources empaquetés dans des sacs sur nos dos, nous somment partis. Partis vers l'inconnu, vers des terres lointaines, mais peut-être pas...
RP Ondin :
Le lendemain de la fuite un peu improvisée de Zays et Clouille...
Après que j'ai présentée Naao à Zays, une étrange discussion entre elle, moi, Zays et Concertym se lança, avec comme sujet une possible intégration dans l'armée Ondine. Plusieurs heures de parole, vaines et futile, à ce que je pensais, j'étais loin de me douter des conséquences de notre fuite. Zays soutenait que la venue de deux soldats entraînés et motivés pouvait faire la différence lors des combats, « surtout de deux Sanathiens ! » qu'il criait.
Finalement, lui et moi avions décidés de partir vers Gyl, pour se faire connaître de notre « ennemi », mais pas de la façon habituelle. Le but était ici de prouver sa valeur, et d'être accepté afin de trouver le chemin de la rédemption.
Le chemin est long, froid et dangereux, mais notre volonté de nous racheter, est plus forte que n'importe quelle tempête.
« Voilà Gyl la Belle. Bienvenue dans ton futur royaume, mon enfant... »
Voilà les paroles qui m’accueillirent devant les murailles de Gyl... Un message d'une déesse qui m'a offert une chance...
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La rage m'envahit mon sang bouillonne, mes yeux se troublent, mes poings se serrent... J'approche, j'arrive, cela sera bientôt terminé.
J'avance lentement, dans cette belle ville, durant cette longue et froide nuit... Il est là, une cinquantaine de pas devant moi, et avance sans se retourner.
Je le vois, je le sens... La rage est présente, je doit me contrôler et attendre d'être proche de lui. J'ai très envie de courir vers lui, de nourrir ma lame,
de calmer mes tremblements, de lui faire sentir la douleur qu'il m'a infligé, cinq ans plus tôt. J’accélère un peu, pour me rapprocher de lui.
Il tourne à gauche, et s'engage dans une petite ruelle sombre... C'est le moment de me rapprocher et de frapper. De goûter à son sang,
de satisfaire mes envies, de me venger...
Deux hommes sont avec lui, et lui parle. Il à l'air de ne pas beaucoup les aimer, et de ne pas leur faire confiance, car il ne leur tourne pas le dos.
Ils sont grands, et leurs armures sont impressionnante. Je grimpe rapidement sur la maison à droite, pour pouvoir littéralement leur sauter dessus.
Je cours le plus vite possible sur le toit, et me lance dans le vide... Un couteau dans chaque main, un savoir faire inégalé...
Les deux soldats s'écroulent, et ma cible se retourne. Je suis déjà derrière lui, et d'un geste rapide et fin, je lui insère une lame entre les côtes.
Il écarte les yeux, et ouvre la bouche, comme pour crier... Mais il est déjà piégé. La mort est derrière lui, ma lame est dans sa poitrine.
Il tourne la tête et me regarde dans les yeux... Je vois la peur, la souffrance et les regrets. Il m'a reconnu, je suis l'homme qu'il avait tué il y à cinq ans,
devant cette même ville. Mon maître, mon ami, mon père... Voila les noms que je lui donnait, jusqu'à ce jour là.
"Je suis... Désolé mon fils, vraiment désolé..." avait-il dit, et il le pensait, car il m'avait achevé tout de suite, sans me faire souffrir.
Je retire ma lame de son torse, et la nettoie sur sa tunique. Il à beaucoup vieillit, et je pense qu'il ne voulait plus se battre, qu'il voulait
finir sa vie sans avoir à apprendre l'art du combat. Du haut de ses quarante cinq ans, il est toujours musclé et vif... Il s'est placé de façon à
ce que ma lame pénètre son coeur, alors que je voulais qu'elle lui perfore uniquement les poumons. Seul un homme habitué au combat sait faire cela.
Je le laisse tomber, et je replace mon épée courte dans son fourreau. Je récupère mes couteaux, et je fouille mon némésis. Sous sa tunique, il possède
une tenue de cuir de combat, et plusieurs armes de très bonne facture. Hormis le trou dans les côtes, l'armure est neuve, et en très bon état.
J'entreprend de la lui prendre, ainsi que tout son arsenal. Après quelques minutes, j'ai enfilé cette tenue, et je me sens enfin bien, cela fait cinq ans
que je ne me suis pas senti comme ça. Deux épées en acier, gravée de l'inscription "masteus gravi de e aun", ce qui signifie "forgée pour un maître".
Des armes faites par le plus grand forgeron du continent, Drysteus le Marteau.
Les quatre dagues sont faites aussi par ce forgeron, mais dans un alliage d'or et d'acier. Résistant et souple, doré et meurtrier...
Je suis maintenant calme, mon coeur ne bat plus aussi vite... Mon sang est maintenant froid, et je vois clairement tout ce qui se passe autour de moi.
Toute cette haine, cette rage, cette douleur et cette souffrance... Tout est parti. Je suis libre, je suis... vengé. J'ai perdu cinq années de ma vie
pour arriver à ça, pour ressentir ça, pour ce moment...
Je tire son cadavre au fond de la ruelle, et je lui ferme les yeux. Je m'en vais, je retourne en Diery, mon pays natal.
---------------------------
partie 2 - Retour
---------------------------
La grande porte de la citée Dieryenne, Gwynaï est ouverte. Les gardes sont attentif, et regardent chaque passant...
Je vais avoir du mal à rentrer par là, ma prime est toujours à 25.000 pièces d'or, ce qui signifie que je n'ai presque aucune chance de jour.
Après avoir attendu que la nuit tombe, sur le bord de la route - avec les mendiants -, je met une main dans mon sac pour en sortir ma corde.
Je m'éloigne de la route, et lance ma longue corde sur un arbre, à côté de la muraille. Cet arbre m'a permis de rentrer en ville des dizaines de fois..
C'est un myrmidon, un arbre haut de 30 mètres, qui est sans doute centenaire. Il porte le nom des soldats qui défendaient la ville, il y à 400 ans, avant
la grande révolution qui fût à l'origine de la création de mon ordre. L'ordre des Saints, et le blason que tout le monde craint, une silhouette armée.
Je regarde mon blason, quelque peu modifié, ce n'est plus une silhouette, mais une ombre.
Après avoir grimpé sur le myrmidon, je m'élance sur les remparts, avec mes dagues d'escalade. Je les plantes profondément dans les entailles prévue à cet effet.
J'escalade la muraille comme je l'ai fait tant de fois, avec aisance et rapidité. Arrivé au sommet, je pose les pieds sur les créneaux.
Un garde hurle quelque chose, je suis repéré... Le garde reçoit un couteau dans la gorge avant la fin de son cri, et tombe de la muraille...
Je saute du haut des murailles, sur cette poutre surmontée de deux torches, comme à mon habitude, et me laisse tomber sur le chemin de ronde des gardes.
Je longe le mur, sans faire un seul bruit, et me mêle au derniers passant, pour rejoindre la cache de mon ordre...
Je me rappelle le soir ou je suis mort. Ou plutôt, le soir ou j'ai failli mourir. Le jour ou je l'ai rencontrée...
J'était affreusement blessé, et presque mort. Elle avait utiliser des cataplasmes de myrmidon, qui sont très efficace pour cicatriser et désinfecter les blessures.
Cette femme... Elle m'a sauvé, m'a redonner la vie, et m'a laisser partir, sans rien demander de plus qu'une simple promesse.
Cette promesse, je vais la tenir, dès aujourd'hui. Je devais revenir, et je suis revenu. Peut-être qu'elle m'a oublié, peut-être que je n'existe plus pour elle...
J'entre dans la ferme du Terrier, ce paysan qui héberge notre ordre sans le savoir, et je retire le foin de la trappe vers notre sanctuaire.
J'ouvre et j'entre dans le tunnel, après avoir remis le foin sur le trappe.
J'avance lentement, dans cette belle ville, durant cette longue et froide nuit... Il est là, une cinquantaine de pas devant moi, et avance sans se retourner.
Je le vois, je le sens... La rage est présente, je doit me contrôler et attendre d'être proche de lui. J'ai très envie de courir vers lui, de nourrir ma lame,
de calmer mes tremblements, de lui faire sentir la douleur qu'il m'a infligé, cinq ans plus tôt. J’accélère un peu, pour me rapprocher de lui.
Il tourne à gauche, et s'engage dans une petite ruelle sombre... C'est le moment de me rapprocher et de frapper. De goûter à son sang,
de satisfaire mes envies, de me venger...
Deux hommes sont avec lui, et lui parle. Il à l'air de ne pas beaucoup les aimer, et de ne pas leur faire confiance, car il ne leur tourne pas le dos.
Ils sont grands, et leurs armures sont impressionnante. Je grimpe rapidement sur la maison à droite, pour pouvoir littéralement leur sauter dessus.
Je cours le plus vite possible sur le toit, et me lance dans le vide... Un couteau dans chaque main, un savoir faire inégalé...
Les deux soldats s'écroulent, et ma cible se retourne. Je suis déjà derrière lui, et d'un geste rapide et fin, je lui insère une lame entre les côtes.
Il écarte les yeux, et ouvre la bouche, comme pour crier... Mais il est déjà piégé. La mort est derrière lui, ma lame est dans sa poitrine.
Il tourne la tête et me regarde dans les yeux... Je vois la peur, la souffrance et les regrets. Il m'a reconnu, je suis l'homme qu'il avait tué il y à cinq ans,
devant cette même ville. Mon maître, mon ami, mon père... Voila les noms que je lui donnait, jusqu'à ce jour là.
"Je suis... Désolé mon fils, vraiment désolé..." avait-il dit, et il le pensait, car il m'avait achevé tout de suite, sans me faire souffrir.
Je retire ma lame de son torse, et la nettoie sur sa tunique. Il à beaucoup vieillit, et je pense qu'il ne voulait plus se battre, qu'il voulait
finir sa vie sans avoir à apprendre l'art du combat. Du haut de ses quarante cinq ans, il est toujours musclé et vif... Il s'est placé de façon à
ce que ma lame pénètre son coeur, alors que je voulais qu'elle lui perfore uniquement les poumons. Seul un homme habitué au combat sait faire cela.
Je le laisse tomber, et je replace mon épée courte dans son fourreau. Je récupère mes couteaux, et je fouille mon némésis. Sous sa tunique, il possède
une tenue de cuir de combat, et plusieurs armes de très bonne facture. Hormis le trou dans les côtes, l'armure est neuve, et en très bon état.
J'entreprend de la lui prendre, ainsi que tout son arsenal. Après quelques minutes, j'ai enfilé cette tenue, et je me sens enfin bien, cela fait cinq ans
que je ne me suis pas senti comme ça. Deux épées en acier, gravée de l'inscription "masteus gravi de e aun", ce qui signifie "forgée pour un maître".
Des armes faites par le plus grand forgeron du continent, Drysteus le Marteau.
Les quatre dagues sont faites aussi par ce forgeron, mais dans un alliage d'or et d'acier. Résistant et souple, doré et meurtrier...
Je suis maintenant calme, mon coeur ne bat plus aussi vite... Mon sang est maintenant froid, et je vois clairement tout ce qui se passe autour de moi.
Toute cette haine, cette rage, cette douleur et cette souffrance... Tout est parti. Je suis libre, je suis... vengé. J'ai perdu cinq années de ma vie
pour arriver à ça, pour ressentir ça, pour ce moment...
Je tire son cadavre au fond de la ruelle, et je lui ferme les yeux. Je m'en vais, je retourne en Diery, mon pays natal.
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partie 2 - Retour
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La grande porte de la citée Dieryenne, Gwynaï est ouverte. Les gardes sont attentif, et regardent chaque passant...
Je vais avoir du mal à rentrer par là, ma prime est toujours à 25.000 pièces d'or, ce qui signifie que je n'ai presque aucune chance de jour.
Après avoir attendu que la nuit tombe, sur le bord de la route - avec les mendiants -, je met une main dans mon sac pour en sortir ma corde.
Je m'éloigne de la route, et lance ma longue corde sur un arbre, à côté de la muraille. Cet arbre m'a permis de rentrer en ville des dizaines de fois..
C'est un myrmidon, un arbre haut de 30 mètres, qui est sans doute centenaire. Il porte le nom des soldats qui défendaient la ville, il y à 400 ans, avant
la grande révolution qui fût à l'origine de la création de mon ordre. L'ordre des Saints, et le blason que tout le monde craint, une silhouette armée.
Je regarde mon blason, quelque peu modifié, ce n'est plus une silhouette, mais une ombre.
Après avoir grimpé sur le myrmidon, je m'élance sur les remparts, avec mes dagues d'escalade. Je les plantes profondément dans les entailles prévue à cet effet.
J'escalade la muraille comme je l'ai fait tant de fois, avec aisance et rapidité. Arrivé au sommet, je pose les pieds sur les créneaux.
Un garde hurle quelque chose, je suis repéré... Le garde reçoit un couteau dans la gorge avant la fin de son cri, et tombe de la muraille...
Je saute du haut des murailles, sur cette poutre surmontée de deux torches, comme à mon habitude, et me laisse tomber sur le chemin de ronde des gardes.
Je longe le mur, sans faire un seul bruit, et me mêle au derniers passant, pour rejoindre la cache de mon ordre...
Je me rappelle le soir ou je suis mort. Ou plutôt, le soir ou j'ai failli mourir. Le jour ou je l'ai rencontrée...
J'était affreusement blessé, et presque mort. Elle avait utiliser des cataplasmes de myrmidon, qui sont très efficace pour cicatriser et désinfecter les blessures.
Cette femme... Elle m'a sauvé, m'a redonner la vie, et m'a laisser partir, sans rien demander de plus qu'une simple promesse.
Cette promesse, je vais la tenir, dès aujourd'hui. Je devais revenir, et je suis revenu. Peut-être qu'elle m'a oublié, peut-être que je n'existe plus pour elle...
J'entre dans la ferme du Terrier, ce paysan qui héberge notre ordre sans le savoir, et je retire le foin de la trappe vers notre sanctuaire.
J'ouvre et j'entre dans le tunnel, après avoir remis le foin sur le trappe.
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À la décharge d’Aerys, notons qu’il était dans une situation assez particulière au moment ou il accepta de se charger de ce contrat. Dans un meilleur état, il aurait posé davantage de questions au sujet de la cible, et exigé d’en savoir plus sur les motivations et surtout sur la protection de la dite cible.
Ce serait pure folie que de vouloir dissimuler la véritable nature d’Aerys, car ses défauts sont du bois dont on fait les légendes. Dans le métier, il est connu pour ses mensonges, ses contrats, son comportement de vantard et son profond manque d’honneur sur certaines choses. C’est aussi un inconditionnel ivrogne et un voleur de talent.
Son comportement le rend charmant et amusant. La plupart de ses confrères prétendent que si il le voulait, Aerys pourrait voler les rois et tuer les Dieux.
Heureusement pour lui, ses doigts sont plus déliés que sa langue, et l’homme prudent restera toujours face à lui quand il lui parle, car un coup de dague est si vite arrivé.
Si loin que remontent ses souvenirs, Aerys avait toujours été un voleur. Ses parents l’avaient abandonnés chez son oncle, un vieux tavernier borgne tenant un taudis à l’entrée du port de Leith, une citée portuaire au sud-est du pays.
Elevé avec des voleurs, des marchands et marins, il avait appris à rester à sa place dans cette communauté dont certains membres ont la «dague facile». Cependant, certains voleurs -qui pouvaient aussi transférer les droits de propriété des objets, pouvaient aussi être des assassins si le besoin s’en faisait ressentir- lui enseignaient leur art, contre des petits service de filature et de surveillance de leurs cibles.
Quand il rentra dans l’âge adulte, il n’était ni une montagne de muscle, ni petit et sec. Son train de vie étant rude, il était déjà musclé, agile et assez grand.
Sa jeunesse à été longue et ponctuée d’épreuves aussi douloureuse que mortelles.
Il rencontra pour la première fois Ari alors qu’il avait à peine vingt ans, et qu’il n’étais qu’un voleur parmi tant d’autres dans la ville portuaire de Leith.
Il aperçu cet homme dans la force de l’âge, paré d’une magnifique armure dorée, sur un destrier aussi blanc et brillant qu’une pièce d’or récemment moulée. Il l’avait suivi jusqu’au palais de Leith, où la régente, Dame Finny; régnait d’une main douce et bienveillante sur cette citée délabrée et rempli jusqu’à la trogne de voleurs, mendiants et prostituées de tout genre et de tout âges.
La nuit tombait, et le vieil homme, dans son armure rutilante s’arrêta devant le palais, et confia sa monture à un des jeunes gardes, qui s’empressa d’aller le confier à un écuyer; laissant son poste sans surveillance une poignée de secondes suffisante pour que le jeune et insouciant Aerys puisse passer et se cacher dans l’ombre des colonnes de l’entrée du palais. Le vieil homme, pendant ce temps, était rentré dans le palais, sans se presser et sans se soucier des quelques servantes qui nettoyaient la pièce principale, où un énorme banquet avait eu lieu la nuit précédente.
L’opulence apparente de l’intérieur du palais dégoûta instantanément le jeune voleur, qui n’étais pas habitué à voir autant d’or et de nourriture dans la même pièce.
Ce serait pure folie que de vouloir dissimuler la véritable nature d’Aerys, car ses défauts sont du bois dont on fait les légendes. Dans le métier, il est connu pour ses mensonges, ses contrats, son comportement de vantard et son profond manque d’honneur sur certaines choses. C’est aussi un inconditionnel ivrogne et un voleur de talent.
Son comportement le rend charmant et amusant. La plupart de ses confrères prétendent que si il le voulait, Aerys pourrait voler les rois et tuer les Dieux.
Heureusement pour lui, ses doigts sont plus déliés que sa langue, et l’homme prudent restera toujours face à lui quand il lui parle, car un coup de dague est si vite arrivé.
Si loin que remontent ses souvenirs, Aerys avait toujours été un voleur. Ses parents l’avaient abandonnés chez son oncle, un vieux tavernier borgne tenant un taudis à l’entrée du port de Leith, une citée portuaire au sud-est du pays.
Elevé avec des voleurs, des marchands et marins, il avait appris à rester à sa place dans cette communauté dont certains membres ont la «dague facile». Cependant, certains voleurs -qui pouvaient aussi transférer les droits de propriété des objets, pouvaient aussi être des assassins si le besoin s’en faisait ressentir- lui enseignaient leur art, contre des petits service de filature et de surveillance de leurs cibles.
Quand il rentra dans l’âge adulte, il n’était ni une montagne de muscle, ni petit et sec. Son train de vie étant rude, il était déjà musclé, agile et assez grand.
Sa jeunesse à été longue et ponctuée d’épreuves aussi douloureuse que mortelles.
Il rencontra pour la première fois Ari alors qu’il avait à peine vingt ans, et qu’il n’étais qu’un voleur parmi tant d’autres dans la ville portuaire de Leith.
Il aperçu cet homme dans la force de l’âge, paré d’une magnifique armure dorée, sur un destrier aussi blanc et brillant qu’une pièce d’or récemment moulée. Il l’avait suivi jusqu’au palais de Leith, où la régente, Dame Finny; régnait d’une main douce et bienveillante sur cette citée délabrée et rempli jusqu’à la trogne de voleurs, mendiants et prostituées de tout genre et de tout âges.
La nuit tombait, et le vieil homme, dans son armure rutilante s’arrêta devant le palais, et confia sa monture à un des jeunes gardes, qui s’empressa d’aller le confier à un écuyer; laissant son poste sans surveillance une poignée de secondes suffisante pour que le jeune et insouciant Aerys puisse passer et se cacher dans l’ombre des colonnes de l’entrée du palais. Le vieil homme, pendant ce temps, était rentré dans le palais, sans se presser et sans se soucier des quelques servantes qui nettoyaient la pièce principale, où un énorme banquet avait eu lieu la nuit précédente.
L’opulence apparente de l’intérieur du palais dégoûta instantanément le jeune voleur, qui n’étais pas habitué à voir autant d’or et de nourriture dans la même pièce.
- Warlord
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- Enregistré le : 26 févr. 2012, 01:26
Re: Un petit peu de lecture...
L'histoire du drakkaris de "Mercenaires", plusieurs millénaires après le bouquin.
► Afficher le texte
Il marche dans l’avenue envahie par des ténèbres seulement brouillées par la lumière blanche bleutée de la Lune de Glace.
Des ténèbres troubles…
Bien plus que celles de sa peau, faite de ténèbres parfaites. D’un noir intense.
Pas le noir brillant de l’obsidienne, non… Le noir impur du charbon.
Un petit regard au néon de la boîte de nuit qu’il vient de dépasser. Rouge…
Un rouge éclatant, pas un rouge sang…
Donc pas le rouge qui colore ses iris.
Il jette un coup d’œil à un petit couple de Drows, s’embrassant tendrement, mêlant leurs langues...
Une langue qu'il leur jalouse.
...Goûtant à la saveur de leurs lèvres...
Personne ne goûtera jamais les siennes: il en est dépourvu.
...Se caressant le dos et les cheveux...
Des cheveux qui ont depuis toujours désertés son crâne.
... Obligés de pencher la tête pour ne pas être gênés par leurs petits nez.
Un nez qu’il n’a pas.
Chauve, le visage lisse...
Le visage terrifiant et monstrueux d’un Drakkaris.
Ou plutôt…
Du dernier Drakkaris.
La femme, dos contre le mur, embrasse passionnément son amour-pour-la-vie qui la jettera dans trois jours après avoir pris son pied avec elle.
Et après ? Dépression ? Alcool ? Drogue ?
Il n’en a rien à battre, ce n’est pas sa vie… Si tant est qu’il en ait une.
Sur ses oreilles inexistantes, un casque audio.
« LOOSE YOURSELF »
Sa chanson préférée… Peut-être à cause du rythme, de la voix du chanteur, ou de l’instrumental.
Ou peut-être parce qu’elle le reflète.
Il n’a pas de problèmes de toxicomanie, il n’en aura jamais : Il ne ressent aucune addiction, aucune forme de douleur, de faim, de soif, de fatigue ou de maladie… Et ne ressent aucune forme de plaisir.
Non, il n’est pas touché par cette perdition…
Mais par la perdition de soi-même. De ce que l’on est.
Car il s’est perdu.
Trop de temps, trop d’époques…
Il a vu trop de guerres, trop d’avancées technologiques et scientifiques... Trop de changements.
Certes, ils sont toujours là !
Nains, humains, elfes, drows, orcs, gobelins… Même quelques skavens, selon les légendes urbaines…
Mais cela suffit-il pour dire que ce monde est toujours le même ?
Certes, on continue à se fendre le crâne à coups de haches… A plasma.
D’épées… Laser.
De masses… Electriques.
Avec des armures… Assistées.
Des arquebuses… A répétition, ultrasophistiquées et aux munitions explosives, que l'on appelle fusils d'assaut lourds.
Il y a toujours de l’Herbe de Shel, la mythique drogue à fumer de son temps… Sauf qu’aujourd’hui, on appelle ça de la weed, et que, d'après ce qu'il sent... Cela a vraiment un goût misérable.
Avant, pour écouter un peu de musique, on se rassemblait autour du feu, et l’on chantait, on jouait de la musique avec des souches, un petit luth, une flute de pan, un violon, un accordéon, de temps en temps…
Maintenant, d’immenses boîtes noires rugissent et tremblent quand elle vomissent des explosions de sons divers et variés sur lesquelles les foules s’agitent, chantent, hurlent, sautent et dansent.
De grandes surfaces de ténèbres s’animent, et jettent des images, que les gens, impressionnés –ou lobotomisés… Les deux solutions sont possibles- regardent silencieux...
Se délectant de scènes de violence en croyant que c’est ainsi qu'est la réalité du combat, alors qu’ils n’en ont aucune idée
De l’amour à en vomir, de l’amour éternel que tous espèrent un jour trouver, mais que leur société nouvelle et directive leur interdit de trouver, un amour de son temps, un temps perdu.
Des comédies qu’il trouve vaseuses et sans intérêt –Où est-ce son insensibilité qui lui fait penser cela ?-
Et des drames qu’il trouve exagérés comparés au vrais drames que les vrais gens connaissent parfois.
Des drames qu’il parfois a vu, auxquels il a parfois assisté… Mais qu’il a le plus souvent subis.
Dans quelle société est-il à présent ?
Avant il était un…
La musique s'arrête... Plus de batterie.
Les exos-armures de la garde civile passent juste à côté de lui, dans un vacarme à peine audible pour la plupart, mais parfaitement discernable pour lui…
Une époque de bruits inutiles et insupportables.
Un bref coup d’œil autour de lui… Il ne doit pas se faire repérer, sinon…
Il saisit son walkman dans la poche de son pantalon noir, et l’agrippe, le serre dans sa main…
Une énergie surnaturelle s’insinue soudain dans le petit appareil, une énergie noire et antique. La MP3 hurle silencieusement, torturé par une douleur que même mes machines ressentent.
Celle de la corruption.
Le revoilà chargé à bloc.
L’ironie arrache un sourire amer et imaginaire à son visage sans relief…
Le pouvoir qui lui a tant de fois sauvé la vie, réduit à servir de chargeur d’urgence…
Le Dieu Noir, son maître, n’est plus qu’une loque dans la sombre dimension où il est enfermé, une prison qu’il a construite lui-même, pensant qu’elle resterait toujours le palais qu’elle avait été durant l’âge d’or du monde…
Autrefois, il était tel une pieuvre maléfique : Etirant ses tentacules de ténèbres dans le monde entier, pour en prendre lentement le contrôle. Lentement… Mais sûrement.
Maintenant ? Ce n’est qu’une vermine apeurée, seule et criant à l’aide, avec à peine assez de force pour alimenter les pouvoirs de son dernier serviteur.
Il est le dernier akuma.
Il arrive bientôt devant chez lui… Un appartement miteux et insalubre.
Il cherche la clé dans ses poches.
'Chier. On la lui a volée.
Sûrement un elfe voulant frimer devant ses potes…
Ah non, elle est là.
Finalement, il est assez satisfait de s’être trompé…
Pas parce qu’il peut rentrer chez lui… Il peut toujours passer par la fenêtre, après tout, son appartement n'est qu’au troisième étage.
Non, il est assez satisfait car, à nouveau, ses sens ne l’ont pas trompés.
Il tourne la clé dans la serrure, et ouvre la porte qui grince comme la porte des d’une forteresse depuis longtemps abandonnée.
Il entre, et monte au troisième étage.
Enfin, le revoilà dans son appartement… Un studio ridiculement petit : Une unique pièce.
C’est dans cette misère qu’il a décidé de vivre, au milieux des rats et des…
Il s’allonge sur son canapé, regarde le plafond.
Qu’est-ce qu’il fout là ?
Qu’est-ce qui a foiré ?
La question ce n’est pas : « Qu’est-ce qu’il fout là. » Mais : « Qu’est-ce qu’il fout encore là ? »
Deux millénaires qu’il est sur cette terre, que, le Dieu Noir lui-même ne doit pas savoir comment –légume comme il est, il ne doit plus savoir grand-chose…-, il survit.
Les guerres l’épargnent.
Les massacrent l’ignorent.
Même l’extermination de sa race l’a laissée en vie.
Comment ?
Et pourquoi ?
« On est tous destinés à mourir un jour, mais on y est destinés. »
Les paroles de Sinjid, son mentor… Une quinzaine de siècles auparavant.
Il se lève, et se dirige vers son armoire.
A l’intérieur… Ses amis.
Pas des urnes de cendres, non… Il n’est pas assez stupide pour croire que les cendres portent l’âme des morts.
Mais ses seuls amis fidèles, qui ne les ont jamais quittés.
Un masamune d’acier et une combinaison de ninja en mal-soie.
Durant un instant, il hésite à les saisir et à repartir au combat…
Mais quel combat ?
Il ne connaît même pas ce monde, pourquoi se battre pour lui ?
Contre les méchants ? Dans ce monde, les gentils sont les méchants.
Et les méchants sont… .
Non, il ne repartira pas au combat.
Il s’approche du lavabo.
Pour la première fois de la journée, il enlève la longue capuche qui plonge son visage dans l’ombre, et ôte le foulard camouflant son absence de bouche.
Il plonge son regard dans celui de son reflet, le contemple.
Il ne se voit plus, il ne voit plus que son ombre, l'ombre de ce qu'il était.
Il s'est perdu.
- Qu’es-tu devenu… Arkharon ?
Des ténèbres troubles…
Bien plus que celles de sa peau, faite de ténèbres parfaites. D’un noir intense.
Pas le noir brillant de l’obsidienne, non… Le noir impur du charbon.
Un petit regard au néon de la boîte de nuit qu’il vient de dépasser. Rouge…
Un rouge éclatant, pas un rouge sang…
Donc pas le rouge qui colore ses iris.
Il jette un coup d’œil à un petit couple de Drows, s’embrassant tendrement, mêlant leurs langues...
Une langue qu'il leur jalouse.
...Goûtant à la saveur de leurs lèvres...
Personne ne goûtera jamais les siennes: il en est dépourvu.
...Se caressant le dos et les cheveux...
Des cheveux qui ont depuis toujours désertés son crâne.
... Obligés de pencher la tête pour ne pas être gênés par leurs petits nez.
Un nez qu’il n’a pas.
Chauve, le visage lisse...
Le visage terrifiant et monstrueux d’un Drakkaris.
Ou plutôt…
Du dernier Drakkaris.
La femme, dos contre le mur, embrasse passionnément son amour-pour-la-vie qui la jettera dans trois jours après avoir pris son pied avec elle.
Et après ? Dépression ? Alcool ? Drogue ?
Il n’en a rien à battre, ce n’est pas sa vie… Si tant est qu’il en ait une.
Sur ses oreilles inexistantes, un casque audio.
« LOOSE YOURSELF »
Sa chanson préférée… Peut-être à cause du rythme, de la voix du chanteur, ou de l’instrumental.
Ou peut-être parce qu’elle le reflète.
Il n’a pas de problèmes de toxicomanie, il n’en aura jamais : Il ne ressent aucune addiction, aucune forme de douleur, de faim, de soif, de fatigue ou de maladie… Et ne ressent aucune forme de plaisir.
Non, il n’est pas touché par cette perdition…
Mais par la perdition de soi-même. De ce que l’on est.
Car il s’est perdu.
Trop de temps, trop d’époques…
Il a vu trop de guerres, trop d’avancées technologiques et scientifiques... Trop de changements.
Certes, ils sont toujours là !
Nains, humains, elfes, drows, orcs, gobelins… Même quelques skavens, selon les légendes urbaines…
Mais cela suffit-il pour dire que ce monde est toujours le même ?
Certes, on continue à se fendre le crâne à coups de haches… A plasma.
D’épées… Laser.
De masses… Electriques.
Avec des armures… Assistées.
Des arquebuses… A répétition, ultrasophistiquées et aux munitions explosives, que l'on appelle fusils d'assaut lourds.
Il y a toujours de l’Herbe de Shel, la mythique drogue à fumer de son temps… Sauf qu’aujourd’hui, on appelle ça de la weed, et que, d'après ce qu'il sent... Cela a vraiment un goût misérable.
Avant, pour écouter un peu de musique, on se rassemblait autour du feu, et l’on chantait, on jouait de la musique avec des souches, un petit luth, une flute de pan, un violon, un accordéon, de temps en temps…
Maintenant, d’immenses boîtes noires rugissent et tremblent quand elle vomissent des explosions de sons divers et variés sur lesquelles les foules s’agitent, chantent, hurlent, sautent et dansent.
De grandes surfaces de ténèbres s’animent, et jettent des images, que les gens, impressionnés –ou lobotomisés… Les deux solutions sont possibles- regardent silencieux...
Se délectant de scènes de violence en croyant que c’est ainsi qu'est la réalité du combat, alors qu’ils n’en ont aucune idée
De l’amour à en vomir, de l’amour éternel que tous espèrent un jour trouver, mais que leur société nouvelle et directive leur interdit de trouver, un amour de son temps, un temps perdu.
Des comédies qu’il trouve vaseuses et sans intérêt –Où est-ce son insensibilité qui lui fait penser cela ?-
Et des drames qu’il trouve exagérés comparés au vrais drames que les vrais gens connaissent parfois.
Des drames qu’il parfois a vu, auxquels il a parfois assisté… Mais qu’il a le plus souvent subis.
Dans quelle société est-il à présent ?
Avant il était un…
La musique s'arrête... Plus de batterie.
Les exos-armures de la garde civile passent juste à côté de lui, dans un vacarme à peine audible pour la plupart, mais parfaitement discernable pour lui…
Une époque de bruits inutiles et insupportables.
Un bref coup d’œil autour de lui… Il ne doit pas se faire repérer, sinon…
Il saisit son walkman dans la poche de son pantalon noir, et l’agrippe, le serre dans sa main…
Une énergie surnaturelle s’insinue soudain dans le petit appareil, une énergie noire et antique. La MP3 hurle silencieusement, torturé par une douleur que même mes machines ressentent.
Celle de la corruption.
Le revoilà chargé à bloc.
L’ironie arrache un sourire amer et imaginaire à son visage sans relief…
Le pouvoir qui lui a tant de fois sauvé la vie, réduit à servir de chargeur d’urgence…
Le Dieu Noir, son maître, n’est plus qu’une loque dans la sombre dimension où il est enfermé, une prison qu’il a construite lui-même, pensant qu’elle resterait toujours le palais qu’elle avait été durant l’âge d’or du monde…
Autrefois, il était tel une pieuvre maléfique : Etirant ses tentacules de ténèbres dans le monde entier, pour en prendre lentement le contrôle. Lentement… Mais sûrement.
Maintenant ? Ce n’est qu’une vermine apeurée, seule et criant à l’aide, avec à peine assez de force pour alimenter les pouvoirs de son dernier serviteur.
Il est le dernier akuma.
Il arrive bientôt devant chez lui… Un appartement miteux et insalubre.
Il cherche la clé dans ses poches.
'Chier. On la lui a volée.
Sûrement un elfe voulant frimer devant ses potes…
Ah non, elle est là.
Finalement, il est assez satisfait de s’être trompé…
Pas parce qu’il peut rentrer chez lui… Il peut toujours passer par la fenêtre, après tout, son appartement n'est qu’au troisième étage.
Non, il est assez satisfait car, à nouveau, ses sens ne l’ont pas trompés.
Il tourne la clé dans la serrure, et ouvre la porte qui grince comme la porte des d’une forteresse depuis longtemps abandonnée.
Il entre, et monte au troisième étage.
Enfin, le revoilà dans son appartement… Un studio ridiculement petit : Une unique pièce.
C’est dans cette misère qu’il a décidé de vivre, au milieux des rats et des…
Il s’allonge sur son canapé, regarde le plafond.
Qu’est-ce qu’il fout là ?
Qu’est-ce qui a foiré ?
La question ce n’est pas : « Qu’est-ce qu’il fout là. » Mais : « Qu’est-ce qu’il fout encore là ? »
Deux millénaires qu’il est sur cette terre, que, le Dieu Noir lui-même ne doit pas savoir comment –légume comme il est, il ne doit plus savoir grand-chose…-, il survit.
Les guerres l’épargnent.
Les massacrent l’ignorent.
Même l’extermination de sa race l’a laissée en vie.
Comment ?
Et pourquoi ?
« On est tous destinés à mourir un jour, mais on y est destinés. »
Les paroles de Sinjid, son mentor… Une quinzaine de siècles auparavant.
Il se lève, et se dirige vers son armoire.
A l’intérieur… Ses amis.
Pas des urnes de cendres, non… Il n’est pas assez stupide pour croire que les cendres portent l’âme des morts.
Mais ses seuls amis fidèles, qui ne les ont jamais quittés.
Un masamune d’acier et une combinaison de ninja en mal-soie.
Durant un instant, il hésite à les saisir et à repartir au combat…
Mais quel combat ?
Il ne connaît même pas ce monde, pourquoi se battre pour lui ?
Contre les méchants ? Dans ce monde, les gentils sont les méchants.
Et les méchants sont… .
Non, il ne repartira pas au combat.
Il s’approche du lavabo.
Pour la première fois de la journée, il enlève la longue capuche qui plonge son visage dans l’ombre, et ôte le foulard camouflant son absence de bouche.
Il plonge son regard dans celui de son reflet, le contemple.
Il ne se voit plus, il ne voit plus que son ombre, l'ombre de ce qu'il était.
Il s'est perdu.
- Qu’es-tu devenu… Arkharon ?
Modifié en dernier par Warlord le 30 janv. 2013, 21:07, modifié 1 fois.
Les cicatrices des douleurs passées me défigurent, me rendant abject, ignoblement laid.
Mais là est la clé de la réussite: Apprendre de ses erreurs, laisser ses balafres durcir la peau de son être.
Mais là est la clé de la réussite: Apprendre de ses erreurs, laisser ses balafres durcir la peau de son être.
Une envie de lecture ? Le salon vous est ouvert.
- Teddy Waldon
- Moddeur aspirant
- Messages : 656
- Teddy Waldon
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- Enregistré le : 15 mars 2010, 18:46
Re: Un petit peu de lecture...
Message par Teddy Waldon »
J'adore ce topic, c'est un vrai plaisir de lire ces bouts de récits. Bon, la qualité est inégale, mais dans la moyenne elle est assez haute
► Afficher le texte
Traduction : ne laissez pas ce topic mourir, continuez de poster!
- jello44
- Profil
- Enregistré le : 11 déc. 2010, 23:14
Re: Un petit peu de lecture...
Je tarde à finir le mien, mais ça viendra... (un peu trop d'activités irl en ce moment)
Merci au nom de tout ceux qui écrivent ici.
Merci au nom de tout ceux qui écrivent ici.
" Les mots servent à exprimer les idées ; quand l'idée est saisie, oubliez les mots."
Tchouang-tseu
Le Bunker de jello44
Fallout wiki Votre aide est la bienvenue.
Tchouang-tseu
Le Bunker de jello44
Fallout wiki Votre aide est la bienvenue.
- Warlord
- Profil
- Enregistré le : 26 févr. 2012, 01:26
Re: Un petit peu de lecture...
Un petit conte macabre... Servi avec beaucoup de sauce !
► Afficher le texte
Le cuisiner voltige entre les plats, affairé sur la poêle crépitante ou cuit l'entrecôte de la table 6.
Une pincée de poivre, un peu de sel...
Il met le jus de cuisson dans l'assiette,à côté de la printanière de légumes frais. Il sort en salle, et amène le tout personnellement à la table.
La salle se tourne vers lui. Jamais le cuisinier, obèse, absorbé par son travail et sa rigueur insupportable, n'avait porté une assiette.
Oui, mais là, c'était différent.
La table 6.
Assis, le regard inquisiteur, les traits dur d'un vieux professeur, chauve et sans barbe ni moustache, étrangement maigre, Martin Beaufort, critique culinaire réputé sans pitié, incorruptible et intraitable...
Dans le 16ème arrondissement, l'avenir de tout restaurant repose sur les épaules -ironie du sort, celle-ci n'avaient aucune force- de cet homme, dont on ne pouvait deviner l'âge.
Arnaud Gideboin trépigne d'impatience. Il dépose l'assiette, souhaite un bon repas, et ajoute toutes les marques de politesse du genre de: "Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas, je suis à votre service..." Et toutes les autres formules faites pour caresser le client dans le sens du poil...
Sans effet sur Beaufort, impassible.
Gêné, mais confiant, le cuisinier retourna en cuisine.
Après la fin du service, le cuisinier revint en salle, pour voir si la cible appréciait le colis...
Le critique lui fit signe de venir.
Alors qu'il s'approchait, Arnaud remarqua que l'homme avait un large sourire, presque euphorique.
- Alors ? Demanda le cuisinier, impatient.
- Un régal ! Jamais de ma vie je n'ai goûté une entrecôte aussi succulente ! Vous avez beaucoup de talent, même ma chère maman n'a jamais rien fait de tel, et pourtant, c'était un vrai cordon bleu !
- Comme toutes les mamans ! Se permit le cuisiner.
- Exactement ! Rit le client. Je vais tout faire pour vous mettre à la une du magazine... Si si ! J'insiste !
- Eh bien... Merci du fond du coeur.
- Merci à vous ! Au passage, par pure curiosité, c'était de la viande de quoi ?
- De l'agneau.
- Oh, très bien, très bien... C'est un honneur pour lui d'être passé entre vos mains !
- Je vous remercie... Soupira presque le cuisinier, écarlate, ravi et rassuré.
Après moult discussion, les deux hommes se quittèrent, l'un rentrant chez lui pour fignoler son article, et l'autre partant faire les comptes de la soirée.
Il ferme le magazine, et le pose sur la table.
L'article ne tarissait pas d'éloges...
Jamais dans toute sa carrière, Beaufort n'avait exprimé une si vive admiration pour un cuisinier... Se frottant les mains, Gibedoin partit dans la cave.
Ricanant de temps à autres, il repensa au dernier critique qui l'avait dénigré...
Il ouvrit le congélateur, et sortit un beau morceau de viande.
Un rire sadique lui échappa, un rire démoniaque.
Un sourire diabolique étirait son visage, pendant qu'il repensait à ce critique venu quelques mois auparavant...
Le jeu de mot subtil ne fut pas perçu par Beaufort, heureusement pour lui...
- Tu fais moins le malin, hein, maintenant ?
Au moins il aurait servi... Laniot.
Une pincée de poivre, un peu de sel...
Il met le jus de cuisson dans l'assiette,à côté de la printanière de légumes frais. Il sort en salle, et amène le tout personnellement à la table.
La salle se tourne vers lui. Jamais le cuisinier, obèse, absorbé par son travail et sa rigueur insupportable, n'avait porté une assiette.
Oui, mais là, c'était différent.
La table 6.
Assis, le regard inquisiteur, les traits dur d'un vieux professeur, chauve et sans barbe ni moustache, étrangement maigre, Martin Beaufort, critique culinaire réputé sans pitié, incorruptible et intraitable...
Dans le 16ème arrondissement, l'avenir de tout restaurant repose sur les épaules -ironie du sort, celle-ci n'avaient aucune force- de cet homme, dont on ne pouvait deviner l'âge.
Arnaud Gideboin trépigne d'impatience. Il dépose l'assiette, souhaite un bon repas, et ajoute toutes les marques de politesse du genre de: "Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas, je suis à votre service..." Et toutes les autres formules faites pour caresser le client dans le sens du poil...
Sans effet sur Beaufort, impassible.
Gêné, mais confiant, le cuisinier retourna en cuisine.
Après la fin du service, le cuisinier revint en salle, pour voir si la cible appréciait le colis...
Le critique lui fit signe de venir.
Alors qu'il s'approchait, Arnaud remarqua que l'homme avait un large sourire, presque euphorique.
- Alors ? Demanda le cuisinier, impatient.
- Un régal ! Jamais de ma vie je n'ai goûté une entrecôte aussi succulente ! Vous avez beaucoup de talent, même ma chère maman n'a jamais rien fait de tel, et pourtant, c'était un vrai cordon bleu !
- Comme toutes les mamans ! Se permit le cuisiner.
- Exactement ! Rit le client. Je vais tout faire pour vous mettre à la une du magazine... Si si ! J'insiste !
- Eh bien... Merci du fond du coeur.
- Merci à vous ! Au passage, par pure curiosité, c'était de la viande de quoi ?
- De l'agneau.
- Oh, très bien, très bien... C'est un honneur pour lui d'être passé entre vos mains !
- Je vous remercie... Soupira presque le cuisinier, écarlate, ravi et rassuré.
Après moult discussion, les deux hommes se quittèrent, l'un rentrant chez lui pour fignoler son article, et l'autre partant faire les comptes de la soirée.
Il ferme le magazine, et le pose sur la table.
L'article ne tarissait pas d'éloges...
Jamais dans toute sa carrière, Beaufort n'avait exprimé une si vive admiration pour un cuisinier... Se frottant les mains, Gibedoin partit dans la cave.
Ricanant de temps à autres, il repensa au dernier critique qui l'avait dénigré...
Il ouvrit le congélateur, et sortit un beau morceau de viande.
Un rire sadique lui échappa, un rire démoniaque.
Un sourire diabolique étirait son visage, pendant qu'il repensait à ce critique venu quelques mois auparavant...
Le jeu de mot subtil ne fut pas perçu par Beaufort, heureusement pour lui...
- Tu fais moins le malin, hein, maintenant ?
Au moins il aurait servi... Laniot.
Les cicatrices des douleurs passées me défigurent, me rendant abject, ignoblement laid.
Mais là est la clé de la réussite: Apprendre de ses erreurs, laisser ses balafres durcir la peau de son être.
Mais là est la clé de la réussite: Apprendre de ses erreurs, laisser ses balafres durcir la peau de son être.
Une envie de lecture ? Le salon vous est ouvert.
- alexh1
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- Enregistré le : 13 janv. 2010, 22:55
Re: Un petit peu de lecture...
Bon, un petit texte pour la postérité.
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Pensées vaillantes
Regardez-les, ils me font vomir.
Ils travaillent toujours, et toujours plus. Toujours plus de travail, pour toujours plus d'argent. Travailler est important, il faut travailler si on veut réussir, si on veut avoir beaucoup d'argent. Et cet argent, à quoi leur sert-il? On pourrait penser qu'ils s'achètent de la nourriture ou de l'eau pour survivre. Mais non, ils ont dépassé ce stade.
De la nourriture, bien sûr qu'ils en achètent. Ils en achète en masse et en tonne. Ils en achètent tellement qu'ils doivent avoir une date pour savoir quand jeter leur surplus.
Et l'eau? Bien sûr qu'ils achète l'eau. Ils la croient inépuisable, l'eau. Ils en mettent partout. Sur leur gazon, sur leur voiture, dans ces infâme chose qu'ils appellent des piscines. Ils vont même jusqu'à mettre de l'eau potable dans leurs toilettes.
La nourriture, l'eau... Ça ne leur suffit pas. Ils leur faut toujours plus. Ils doivent acheter la dernière bagnoles de course pour impressionner les jolies secrétaires du bureau, ou simplement pour faire chier leur voisins. Ils achètent l'auto. Ils croient que c'est fini, mais l'auto est une machine vivante. Elle doit se nourrir. Et Dieu s'est qu'elle ne se bouffe que du haut de gamme. L'essence, ça coûte cher. Ensuite, elle doit rester en santé la petite. On doit l'amener chez le docteur. L’amende est salée. « Vos freins vont lâcher monsieur. Et si j'étais vous, je changerais l'huile également. Pendant qu'on y est, les pneus sont un peu mou. Aussi bien les changer. Je n'avais pas vu la carrosserie. Elle est dégueulasse, regardez-moi ça! J'ajoute ça sur la facture. Bon sang, regardez-moi ces essuie-glaces... ». Argent, argent. Ensuite, la voiture doit se faire assurer. C'est un membre de la famille après tout. S'il lui arrivait quelque chose, la famille aurait besoin d'un support financier, le temps de s'habituer à son absence...
Lorsque ce n'est pas l'auto pour papa, c'est le cellulaire pour la petite. Mais oui! Après tout, elle se doit d'être en contact permanent avec ses 565 amis Facebook. Franchement, que pensiez-vous? C'est un besoin vital. Si jamais Magalie ne sait pas quoi manger ce soir ou bien Max fais une déclaration d'amour à Julie... Elle se doit de rester informée. C'est logique.
Et le garçon? Il a besoin de son ordinateur. Non, pas ce vieux modèle pourri. Il doit avoir le dernier modèle avec la dernière carte graphique et le dernier processeur pour faire rouler le dernier jeu. Tout ses amis l'ont sauf lui. Ce n'est pas acceptable! Il se doit de garder contact avec ses amis, voyons! Alors paye l'ordi, l'écran de 20 pouces, la souris sans fil ultra sensible et le clavier spécialisé. La connection internet doit être impeccable, pour éviter de faire bugger le serveur.
Maman doit avoir la nouvelle télévision. Lorsqu'elle arrive le soir, elle doit relaxer son esprit. Le dernier soap dont tout le monde parle au bureau, elle ne doit pas manquer cet épisode. De quoi aurait-elle l'air le lendemain devant toutes ses amies, sans savoir de quoi elles parlent? Mon Dieu, Barry trompe Sandy avec Michelle! Quel connard! Et la suite la semaine prochaine? Bordel, Sandy devra attendre tout ce temps pour connaître la suite? Bande de sans-cœur!
Et le chien. Le putain de chien. Il doit avoir sa niche orthopédique dans le garage pour éviter à ses genoux de affaisser. La nourriture médicale pour ses belle petite dents qui doivent rester toute blanche pour impressionner les oncles, les tantes et surtout le beau-frère à Noël. Traitements chez le véto pour lisser son poil qui doit rester doux, doux... Finalement, on doit le promener deux fois par jour, lui faire courir deux kilomètre pour garder son taux de cholestérol à un niveau normal. Il gagnerait le premier prix dans un concours canin, le sac à puces. Je déteste les putains de chiens.
Travaille, travaille. Allez, citoyen! À vos crayons! Faites rouler l'économie! Vous devez travailler!
Ils se croient libres. Ils se croient libérés de toute emprise, de tout pouvoir. Il se considèrent plus évoluer que les esclaves d’antan. Ils se croient libérés de la religion, contrairement à leur parents et leur grand-parents. C'est vrai, ils ne pries plus le gros barbu là-haut. Ils ont un nouveau dieu. Il est vert. Il s'appelle Dollars. Le saint Dollars, père de tous. Tyran, dictateur, meurtrier. Pas dieu.
Les choses vont changer mes amis. Mon peuple se soulèvera et changera les choses. Nous renverseront ces humains pathétiques, accrochés à leur esclavage volontaire. Ils nous craindront, nous respecteront. Ils croient pouvoir amadouer notre colère et notre haine envers leur peuple en nous faisant don de leur soi-disant bonté. Il n'en est rien. Nous ne sommes pas dupes, nous ne sommes pas aveugles. Contrairement à eux, nous avons compris les rouages. Nous comprenons ce qu'eux tarde à comprendre. Nous avons saisi depuis le début la logique du monde. Nous attendons patiemment le jour où nous nous soulèverons pour mettre un terme à cette comédie. Le jour viendra mes frèr.... Oh oui! Oui! Là! Là là! Gratte! Oh oui! Juste cet endroit! Vas-y, stupide humain! Gratte-moi, tombe sous mon contrôle... Derrière les oreilles, là! Oui! Vous êtes si faibles... N'arrête pas! Les chats vaincront!
Regardez-les, ils me font vomir.
Ils travaillent toujours, et toujours plus. Toujours plus de travail, pour toujours plus d'argent. Travailler est important, il faut travailler si on veut réussir, si on veut avoir beaucoup d'argent. Et cet argent, à quoi leur sert-il? On pourrait penser qu'ils s'achètent de la nourriture ou de l'eau pour survivre. Mais non, ils ont dépassé ce stade.
De la nourriture, bien sûr qu'ils en achètent. Ils en achète en masse et en tonne. Ils en achètent tellement qu'ils doivent avoir une date pour savoir quand jeter leur surplus.
Et l'eau? Bien sûr qu'ils achète l'eau. Ils la croient inépuisable, l'eau. Ils en mettent partout. Sur leur gazon, sur leur voiture, dans ces infâme chose qu'ils appellent des piscines. Ils vont même jusqu'à mettre de l'eau potable dans leurs toilettes.
La nourriture, l'eau... Ça ne leur suffit pas. Ils leur faut toujours plus. Ils doivent acheter la dernière bagnoles de course pour impressionner les jolies secrétaires du bureau, ou simplement pour faire chier leur voisins. Ils achètent l'auto. Ils croient que c'est fini, mais l'auto est une machine vivante. Elle doit se nourrir. Et Dieu s'est qu'elle ne se bouffe que du haut de gamme. L'essence, ça coûte cher. Ensuite, elle doit rester en santé la petite. On doit l'amener chez le docteur. L’amende est salée. « Vos freins vont lâcher monsieur. Et si j'étais vous, je changerais l'huile également. Pendant qu'on y est, les pneus sont un peu mou. Aussi bien les changer. Je n'avais pas vu la carrosserie. Elle est dégueulasse, regardez-moi ça! J'ajoute ça sur la facture. Bon sang, regardez-moi ces essuie-glaces... ». Argent, argent. Ensuite, la voiture doit se faire assurer. C'est un membre de la famille après tout. S'il lui arrivait quelque chose, la famille aurait besoin d'un support financier, le temps de s'habituer à son absence...
Lorsque ce n'est pas l'auto pour papa, c'est le cellulaire pour la petite. Mais oui! Après tout, elle se doit d'être en contact permanent avec ses 565 amis Facebook. Franchement, que pensiez-vous? C'est un besoin vital. Si jamais Magalie ne sait pas quoi manger ce soir ou bien Max fais une déclaration d'amour à Julie... Elle se doit de rester informée. C'est logique.
Et le garçon? Il a besoin de son ordinateur. Non, pas ce vieux modèle pourri. Il doit avoir le dernier modèle avec la dernière carte graphique et le dernier processeur pour faire rouler le dernier jeu. Tout ses amis l'ont sauf lui. Ce n'est pas acceptable! Il se doit de garder contact avec ses amis, voyons! Alors paye l'ordi, l'écran de 20 pouces, la souris sans fil ultra sensible et le clavier spécialisé. La connection internet doit être impeccable, pour éviter de faire bugger le serveur.
Maman doit avoir la nouvelle télévision. Lorsqu'elle arrive le soir, elle doit relaxer son esprit. Le dernier soap dont tout le monde parle au bureau, elle ne doit pas manquer cet épisode. De quoi aurait-elle l'air le lendemain devant toutes ses amies, sans savoir de quoi elles parlent? Mon Dieu, Barry trompe Sandy avec Michelle! Quel connard! Et la suite la semaine prochaine? Bordel, Sandy devra attendre tout ce temps pour connaître la suite? Bande de sans-cœur!
Et le chien. Le putain de chien. Il doit avoir sa niche orthopédique dans le garage pour éviter à ses genoux de affaisser. La nourriture médicale pour ses belle petite dents qui doivent rester toute blanche pour impressionner les oncles, les tantes et surtout le beau-frère à Noël. Traitements chez le véto pour lisser son poil qui doit rester doux, doux... Finalement, on doit le promener deux fois par jour, lui faire courir deux kilomètre pour garder son taux de cholestérol à un niveau normal. Il gagnerait le premier prix dans un concours canin, le sac à puces. Je déteste les putains de chiens.
Travaille, travaille. Allez, citoyen! À vos crayons! Faites rouler l'économie! Vous devez travailler!
Ils se croient libres. Ils se croient libérés de toute emprise, de tout pouvoir. Il se considèrent plus évoluer que les esclaves d’antan. Ils se croient libérés de la religion, contrairement à leur parents et leur grand-parents. C'est vrai, ils ne pries plus le gros barbu là-haut. Ils ont un nouveau dieu. Il est vert. Il s'appelle Dollars. Le saint Dollars, père de tous. Tyran, dictateur, meurtrier. Pas dieu.
Les choses vont changer mes amis. Mon peuple se soulèvera et changera les choses. Nous renverseront ces humains pathétiques, accrochés à leur esclavage volontaire. Ils nous craindront, nous respecteront. Ils croient pouvoir amadouer notre colère et notre haine envers leur peuple en nous faisant don de leur soi-disant bonté. Il n'en est rien. Nous ne sommes pas dupes, nous ne sommes pas aveugles. Contrairement à eux, nous avons compris les rouages. Nous comprenons ce qu'eux tarde à comprendre. Nous avons saisi depuis le début la logique du monde. Nous attendons patiemment le jour où nous nous soulèverons pour mettre un terme à cette comédie. Le jour viendra mes frèr.... Oh oui! Oui! Là! Là là! Gratte! Oh oui! Juste cet endroit! Vas-y, stupide humain! Gratte-moi, tombe sous mon contrôle... Derrière les oreilles, là! Oui! Vous êtes si faibles... N'arrête pas! Les chats vaincront!
Actus sur mes traductions, mods et autre.
Je ne prendrai de repos que lorsque j'aurai vidé la section Traduction de Fallout 3...
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